Incapable de construire des routes, des écoles et autres hôpitaux, en gros des besoins sociaux de bases, le gouvernement et le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba vont de contradiction en contradiction.
Dans l’une de ses déclarations, le Président Ali Bongo Ondimba avait annoncé que « la vaccination n’est pas obligatoire », ce que le ministre de la Santé Guy-Patrick Obiang viendra confirmer. Mais seulement quelques mois après, les autorités ne tiennent plus à leurs paroles en décidant de rendre le vaccin obligatoire : Fini la gratuité des tests PCR et l’obligation de présenter un pass sanitaire pour accéder à certains lieux publics à partir de ce 15 décembre.
La seule solution pour certains Gabonais est de se faire vacciner, du moins ceux qui ne connaissent pas leurs droits. Il fallait les voir le mercredi 15 décembre à la recherche d’un vaccin, comme un troupeau d’éléphants à la recherche d’une plantation de manioc. Certains Gabonais restent et resteront ainsi durant leur séjour sur terre, ne sachant pas ce qu’ils désirent vraiment.
Pourtant, ces derniers avaient le choix de se faire vacciner dès le départ de la campagne lancée par les promoteurs de « la vaccination n’est pas obligatoire » avant de les voir brandir la menace : « pas de test PCR, pas de vaccination, pas d’accès aux lieux publics », advienne que pourra.
Recevant des pressions de la part de leurs employeurs ou de leurs chefs hiérarchiques, certains n’ont d’autres choix que d’exécuter sans réfléchir parfois au péril de leurs enfants. L’avenir nous édifiera sur cette affaire de vaccin de la Covid-19.