Un accord d’établissement visant à améliorer la gestion des conflits Homme-faune au Gabon a été signé ce jour entre le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, et l’ONG Space for Giants qui accompagne le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique environnementale, représentés respectivement par M. Michael Moussa Adamo et M. Max Graham.
Par l’entremise du ministère des Eaux et Forêt, de la Mer, de l’Environnement chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres, cet accord prévoit la mise en œuvre de la stratégie nationale de coexistence entre l’Homme et l’éléphant à travers un accompagnement technique et une formation dans la construction et la gestion de clôtures électriques, ainsi que la promotion des investissements dans la conservation et la préservation de la faune. Pour le Ministre des Affaires Etrangères, la signature de cet accord vise à apporter des solutions pérennes face à ce fléau qui constitue une menace sérieuse pour la sécurité et la viabilité des moyens de subsistance des communautés rurales, aussi bien sur le plan politique, social qu’économique.
Cet acte doit être considéré comme un tournant dans la gestion du conflit Homme-faune et particulièrement le conflit Homme-éléphant dont l’atténuation est au cœur des préoccupations du Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Le Gabon est doté d’une faune, d’une flore, de zones humides et d’un littoral abondants. Le peuple gabonais a gardé rationnellement ces ressources jusqu’à ce jour. La responsabilité prescrite à Space for Giants est énorme et nous sommes très honoré d’accompagner le gouvernement gabonais dans le renforcement de la stratégie nationale de lutte contre ce fléau », à indiqué M. Max Graham.
La signature de cet accord traduit l’engagement ferme du Gouvernement de mettre en œuvre les recommandations formulées lors des Assises Nationales du Conflit Homme-Eléphant organisées en décembre dernier et durant lesquelles Space for Giants avait annoncé un financement d’environ 3 milliards de FCFA pour l’installation des barrières en 2022.