La démarche initiée par le ministre de la Communication Pascal Houangni Ambouroue consistant à mettre un terme à la guéguerre qui existe entre les médias est salutaire et devrait conduire à la tenue des états généraux de la presse privée au Gabon.
« Ce que nous vivons en ce moment dans le milieu de la presse certes c’est regrettable, mais cela est dû à la précarité que l’on enregistre dans notre corporation. La subvention qui dégraisse année après année jusqu’à se situer aujourd’hui à 127 millions de francs CFA, pendant que le nombre de média va grandissant. L’absence de la publicité peut être aussi à l’origine de la rédaction de certains articles à charge contre des confrères, foulant au passage la charte des journalistes » a regretté Thierry Mebale Ekouaghe, le président du Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne (CPPPL).
La tenue des états généraux de la communication permettra une fois validé par la tutelle permettra de mettre des bases axées sur la responsabilité et la viabilité des médias et des journalistes pour ne plus être à la merci du politique. Cela permettra de faire également un triage au niveau de la corporation.
Le rapport de ses assises qui rassemblera l’ensemble des organisations qui mettront en place des propositions concrètes sera soumis au Premier ministre et validé par le Président de la République en conseil des ministres. Un code de bonne conduite sera également élaboré et sera soumis aux présidents des organisations pour que plus jamais la presse ne s’autoflagelle.