Cela ne devrait surprendre personne, vu que l’ancien ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue venue dans ce département ministériel, le 9 mars 2022 par décret du Président de la République, il n’a pas eu en moins de dix mois le temps de revoir le montant à la hausse comme promis lors d’une rencontre avec les présidents des organisations de la presse, « je vais me battre avec mes collègues du gouvernement en charge du budget et des finances sous les orientations du Premier ministre de l’époque Rose Christiane Ossouka Raponda et sous la clairvoyance du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba ». Aujourd’hui, la subvention d’aide à la presse, reste malheureusement comme l’année dernière à 127 millions de francs CFA.
Qu’en sera-t-il avec le nouveau ministre de la Communication Rodrigue Mboumba Bissawou, nommé le 6 janvier 2023 par décret du Président de la République ? Certainement il entend faire beaucoup de choses dans le secteur. Dans tous les cas, le ministre aura largement le temps de mettre en application le plan d’accélération de la transformation(PAT) dans le domaine de la communication. Venant tout droit de la présidence de la République, il a intérêt à réussir. Il est nul besoin de citer ici ses parapluies du bord de mer.
Que le ministre Rodrigue Mboumba Bissawou sache qu’il faut dans l’urgence tenir les états-généraux de la presse privée gabonaise, pour débattre de la problématique de la viabilité des médias en République gabonaise. Mais visiblement l’objectif est de voir les médias souffrir.