Situé à 91 kilomètres de Ntoum, la commune de Cocobeach, dans le département de la Noya, plante un mauvais décor avec les tranchés qui se trouvent au niveau de la société d’énergie et d’eau du Gabon(SEEG), à 200 mètres de là un autre tranché laissé toujours par la société d’énergie et d’eau du Gabon(SEEG), une société qui se croit au dessus des fils et fille de cette localité, j’aillais dire au dessus des autorités, même Ali Bongo Ondimba à du mal à mettre de l’ordre dans cette entreprise. A la descente de la colline avant le carrefour du Lycée Pascal Nzé Bi, des nids de poule sont visibles de part et d’autre, ni la mairie, ni les collectivités locales encore moins la subdivision des travaux publics n’y prêtent attention.
Au niveau de la ruelle qui conduit au stade de Cocobeach, se trouvent aussi des centaines de nids de poule et des crevasses qui dénaturent la beauté de la ville. Un constat de délabrement qui se poursuit jusqu’au marché de la commune de cette cité touristique. Ali Bongo Ondimba avait dit, lors de sa tournée républicaine qu’il transformera Cocobeach comme « Miami » une ville américaine située dans le sud-est de l’État de Floride. Résultat des courses de la moquerie : La ville manque de tout, même la gaboprix est inexistante depuis pratiquement 20 ans, pas de pompe publique, à cela s’ajoute la flambée des prix des produits de première nécessité.
Dans ce département de la Noya, même la journée du drapeau est passée inaperçue, les autorités ont d’autres urgences et priorités qu’à satisfaire la population. La ville est déserte, normal, Cocobeach semble être dans un autre Etat, l’émergence est incapable de transformé la Commune. L’on attend des discours mielleux et des cartons de dindons avant de se faire oublier par le pouvoir en place malgré la présence du parti démocratique gabonais(PDG), dans cette localité qui règne en maître absolu, rien est fait et rien ne se fera d’ici 2023.