Elles sont nombreuses ces femmes qui ont fait le constat que le supermarché Casino Mbolo vend du vraie et de la fausse marchandise, un constat qui emmène ces dernières à faire le tour des rayons et ressortir de là sans pouvoir acheter un article.
En effet, Mbolo n’est plus ce qu’il était depuis plus d’une dizaine d’années. D’ailleurs, Pamela M, rencontré à la devanture du magasin en début de semaine est sortie du magasin très déçu : « je n’arrive pas à comprendre que Mbolo vend des faux articles, je prends l’exemple des gants de mains, des services et des fois des polos tee short que l’on retrouve à la gare routière, ou au marché Mont-Bouet, à distance ça ne reflète en rien la qualité pire en touchant la marchandise vous vous rendez compte ce n’est pas du coton 100/100 » a-t-elle regretté.
Idem pour Carine N, qui pensait avoir des articles de qualité ce jour: « lorsque vous touchez le drap ou le jean tu as l’impression qu’ils ont le même fournisseur que ceux qui vendent à la sauvette à la gare routière et dans certains marchés de la capitale, vaut mieux se tourner dans d’autres espaces commerciaux de la capitale à défaut de faire un tour à moutouki où l’on retrouve la qualité et l’originalité. »
Germaine vient elle aussi corroborer les propos de ses prédécesseurs : « du n’importe quoi, moi je préfère maintenant partir à moutouki pour avoir des articles de qualité depuis pratiquement cinq ans, même si l’article est de seconde ou troisième main vous n’allez pas le regretter. Il faut être patient et bien fouillé contrairement à ce que l’on nous propose à Mbolo. »
Tous les produits ne sont pas forcément faux déclare Pierre qui lui préfère s’approvisionner en boisson, liqueur, dentifrice et du surgelé tout en vérifiant la date de péremption avant tout achat, la rigueur vaut son pesant d’or.
Les responsables des magasins comme c’est le cas pour Mbolo, mettent en place des stratégies pour réaliser des bonnes ventes, le tout est de certainement mélanger le vrai et le faux pour ce faire du gain avec tous les moyens d’attirances.
Nous nous sommes rendus à Mbolo pour l’équilibre de l’information, mais nous avons reçu une fin de non-recevoir de la part du responsable des ressources humaines. Qu’à cela ne tienne, la rédaction reste disposée pour des éclairages.