Jean Boniface Assélé, président du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a décidé de claquer la porte de la majorité républicaine et sociale pour l’Emergence (MRSE) pour cause il s’insurge de la prise en otage de ce groupement de partis par un groupuscule de personnes illégitimes et inconséquentes qui mettent en danger le maintien au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba.
Devant ce qu’il qualifie d’organisation désormais sans consistance, vidée de sa substance et infestée par une caste de pouvoiristes véreux et illégitimes, dont les ambitions mettent en danger le pouvoir en place, le patron du CLR s’est vu dans l’obligation de se détacher de ses compagnons de la MRSE.
« S’il m’était donné l’occasion de dire un mot sur la majorité républicaine…elle s’appellerait alors et cela n’engage que moi seul : les partisans du pouvoir », confie-t-il avant de rajouter que « la majorité républicaine et sociale pour l’émergence est devenue une coquille vide ».
Revenant sur la concertation nationale a-t-il dit « lors de la concertation politique du 13 février 2023, sur les 40 place accordées à la majorité, 30 sont revenues au PDG et seulement 2 au CLR », a-t-il dénoncé.
