Après avoir abandonné les travaux de voirie à Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville, et dans bien d’autres arrondissements sans explication. Ali Bongo Ondimba vient de reprendre son bâton de pèlerin pour s’assurer des chantiers qui sont à l’abandon et ceux qui ont été livrés depuis 2016 à l’exemple de Nyali, Bangos et dans les PK. Une descente surprise de trop, les Gabonais et Gabonaises ne veulent plus patauger dans la boue avec l’arrivée des pluies qui pointe à l’horizon dans les zones désenclavées.
On ne peut pas sortir du palais présidentiel, ou de sa résidence de la Sablière pour faire une simple balade un vendredi et ignorer que le tronçon PK5-Ntoum est jonché de nids de poule, de crevasse et des tranchés sans qu’Ali Bongo Ondimba ne soit informé lui qui reçoit tous les renseignements. La zone de Montalier, Ebacater, à gauche-droite et autres ne sont pas en reste.
Des chantiers qui tardent à être livrés, certainement parce qu’aux mains des amis et connaissances ou encore des maîtresses et beau-frère. Il n’est pas aussi exclu qu’au moment où le pays dit avoir des opérateurs économiques, ces marchés se retrouvent entre les mains de personnes (certains étrangers) qui n’ont pas trop d’efforts à fournir. Normal, le Gabon est un pays où coule le miel mais qui malheureusement ne profite pas aux nationaux.
Force est de constater que la livraison des différents chantiers n’est pas pour bientôt.