Aux premières heures du Congrès du Parti démocratique gabonais (PDG) on peut affirmer sans risque de se tromper que le comité d’organisation a enregistré plus de couacs que de félicitations.
D’abord sur plan protocolaire, les accréditations ont été acheminées vers le stade d’Angondjé avec beaucoup de retard. De nombreux congressistes n’ont eu accès à l’intérieur du stade que grâce à l’intervention et à la vigilance de certains cadres. En revanche, des parlementaires ont dû arborer des accréditations ne correspondant pas à leur rang. A cela s’est ajoutée une sécurité mal formée et peu courtoise. Même que des aménagements ont dû être apportés pour satisfaire les congressistes qui pour certains ont dû changer de places à deux ou trois reprises. Que dire de la chanson circonstancielle. Une composition mortuaire qui n’a pas connu grand succès et a été boudée par de nombreuses femmes des groupes socioculturelles.
C’est le décor planté par le comité d’organisation de ce 12ème congrès. La suite nous en dira plus long.