Le samedi 8 octobre dernier, la FIFA a retiré ses sanctions notamment l’interdiction de recrutement, contre le club gabonais Mangasport.
Pour rappel, Mangasport a été condamné le 27 juin 2022 par décision FIFA Ref FPSD-4409, de la Chambre de résolution des litiges de l’instance faitière du football mondial à payer la somme de 6 666 720 francs CFA à son ancien sociétaire, Aziz Siahoune, qui réclamait 10 839 666 francs CFA. Le Juge Unique avait estimé dans son rendu que malgré l’absence d’un contrat de travail dument signé, une simple promesse verbale était suffisante pour conclure à un engagement contractuel entre les deux parties pour la saison 2020-2021.
Pourtant, les montants dus ont été débités du compte du club le 27 juillet 2022, soit presque deux mois avant l’échéance fixée au 19 septembre 2022. Malheureusement pour des raisons inconnus, le code swift 103 90204378 fourni par la banque et permettant de s’assurer que les fonds ont été transféré n’était toujours pas crédité à la date butoir du 19 septembre 2022. A date échue, la FIFA a prononcé des sanctions contre Mangasport. Toutefois, à la lecture des faits, le club gabonais devrait-il être tenu pour responsable des lenteurs liées aux transactions bancaires internationales ?
Qu’à cela ne tienne, sans attendre le retour des fonds, le mercredi 5 octobre dernier, Mangasport a procédé au paiement des sommes dues par Express Union. Ainsi, après avoir accusé réception, par le biais de son conseil, le plaignant en a informé la FIFA, le vendredi 7 octobre dernier. C’est donc à la lumière de ces éléments de preuve que la FIFA a immédiatement toutes les sanctions à l’encontre de Mangasport le samedi 8 octobre et ce, conformément à l’Art. 24 bis alinéa 8a.