FILIGA : Un évènement qui prend date dans le paysage culturel gabonais !

La 1ère édition du Festival International du Livre Gabonais et des arts (FILIGA) vient de s’achever sur des belles paroles pour faire entrer le Gabon dans une nouvelle ère. Mais qu’est-ce qui a changé exactement ? Le festival va-t-il amener un nouveau souffle à la culture ? Certainement.

La cérémonie de clôture du 1er FILIGA à peine digérée, il est temps de faire le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant d’une édition réussi et riche en propositions. Ce Festival  constitue une expérience unique, qui a séduit les nouveaux festivaliers et les amoureux du livre et des arts. Trois jours durant du 25 au 27 mai 2022, les acteurs du livre et des arts, que se soit les écrivains, les éditeurs, slameurs mais aussi les lecteurs ont pu se plonger dans des atmosphères parfois récurrentes. Cette 1ère édition du Festival international du livre gabonais et des arts a présentée des thématiques aussi divergentes qu’éclectiques. La première d’entre elle avec la conférence inaugurale du 25 mai autour du thème générique : « La contribution du livre à l’éveil citoyen de la jeunesse » qui a vu la participation d’intervenants prestigieux comme le Pr Hemery-Hervais Sima Eyi, Guy Rossatanga-Rignault. D’autres tables rondes ont suivi avec notamment les thématiques suivantes : « Le rôle de l’écrivain dans la société », « Le livre : vecteur de transmission des valeurs socioculturelles », « Education : quelle place pour le livre de jeunesse ? », « Regard croisé sur la littérature gabonaise de 1900 à nos jours », « L’Edition au cœur de l’Afrique : formes, enjeux et perspectives », « L’adaptation du roman au théâtre ». Il y  a eu des présentations et dédicaces de livres avec la Franco-gabonaise Bessora pour son roman ‘’Les orphelins’’, la Tchadienne Tidjani Zenaba pour son roman ‘’Contre vents et marées’’, le Gabonais Hallnaut Engouang pour son roman ‘’Les veuves’’, le Camerounais Armand-Claude Abanda pour son roman ‘’Fils de prélat’’, le Gabonais Maitre Atome Ribenga pour son essai ‘’La tradition bwitiste au Gabon : voie directe de communication avec le divin’’.

 

Durant une table ronde

A travers le FILIGA les écrivains ont voulu dire qu’il est temps de respecter le livre et les artistes pour sauver la condition humaine. La preuve avec la présence de certaines personnalités telles que les Gabonais Janvier Nguema Mboumba, Armel Nguimbi, Mar Kaba, Michel Ndaot, Venant Debomane Zue Ntougou, Omer Ntoungou, Pelagie Abeme Nkoghe, Angèle Christine Ondo, Didier Taba Odounga, Guy Joel Tchango, le Canadien Pierre Turcotte, les Congolais Prince Arnie Matoko, Huppert Malanda, Henri Djombo, Ferréol Gassakys, les Guinéens Soumah M’mah et Abou Soumah. Les auteurs sont tous responsables des autres, car ils sont une grande communauté. Si les autorités veulent que la culture se porte mieux, alors il faut être moins individualiste, et se soucier de tous les artistes. Une pensée pour les slameurs Chef Ella (Gabon), Loopiano (Gabon), Les sœurs conteuses (Gabon), Bravo (Bénin), Placide Konan (Côte-d’Ivoire), Blake Yaye Fall (Sénégal), Nadine Nkengue (Cameroun), Sobdibe (Tchad).

Le triomphe du FILIGA peut paraitre comme une surprise mais elle ne l’est point, tant le Festival a conquis la presse et surtout le public étranger. Bref, une seule idée persiste dans nos esprits : vivement la prochaine édition pour que cela recommence !

Nelly NGONDET

Journaliste

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