Fait-Divers : Un nigérian de 40 ans aurait violé une adolescente de 10 ans et un capitaine de police tenterait d’étouffer l’affaire à cause de 2 millions fcfa.

Leur  relation débute quand la fillette n’avait que  8 ans, le nigérien à cette époque avait certainement 38 ans. Il fera des menaces à l’adolescente de ne jamais en parler à ses parents au risque, selon ce dernier, d’en finir physiquement avec la famille. La petite fille va s’exécuter. Le Nigérien commencera par des attouchements avec le majeur de 8 à 9 ans, il passera à l’acte à 10 ans et c’est à partir de cet instant que des problèmes vont commencer avec un mal de bas ventre et une fatigue généralisée. Cette affaire va se dérouler dans une concession, tous sont des locataires.

Cette fatigue généralisée va attirer l’attention de la maîtresse de cinquième année dans un établissement public du cinquième arrondissement de la commune de Libreville, elle connaît très bien son élève, elle va de ce pas convoqué les parents. La maman va répondre présente et l’institutrice va expliquer cela à la maman.  Le rythme de vitesse,  l’endurance et vu l’âge de l’enfant ne pouvait que causer des dégâts.

Une fois au quartier Beau-séjour, la mère va confier l’enfant à une voisine, infirmière de formation. Elle va avoir des échanges intimes avec l’enfant, suivi des attouchements qui vont confirmer que l’enfant a perdu sa virginité car pénétré à plusieurs reprises. A la question de savoir qui a fait ça l’enfant va se mettre en larmes, les assurances de la mère et de la voisine qui dans le domaine de la santé vont emmener l’enfant à s’exprimer «  c’est tonton Benjamin, il m’a dit que si je parle un jour, il va nous tuer » la mère va demander de quel Benjamin s’agit-il, le petit  qui à 15 ans où le grand ? Et l’enfant de répondre « le Grand, maman ». Ils iront à l’hôpital pour des examens qui vont prouver qu’il y a eu des pénétrations avec des légions. Ils sortiront  de là avec un certificat médical pour appuyer la plainte.

Une plainte sera donc rédigée en bonne et due forme contre Benjamin le Nigérien et déposée à la police judiciaire. Une équipe est dépêchée pour mettre la main sur le présumé violeur qui prenait la douche au moment de son arrestation. Ses frères alertés vont se cotiser et récolter la somme de 2 millions de francs CFA, et auraient  remis la dite somme à un capitaine chargé de l’enquête. La maman qui a son parent bien placé à la police va d’abord se rapprocher du capitaine pour savoir à quel niveau se situe le dossier, celui-ci va informer la mère en lui disant que le dossier à disparu. Elle va à nouveau informer le parent qui lui conseillera d’informer le procureur de la république. Elle va se diriger vers le procureur de la république et va se mettre à raconter l’affaire. Le procureur sera surpris et dira à la femme que normalement ce genre d’affaire ne dépasse pas 48 heures, et qu’il serait en possession du dossier depuis. La dame va joindre le capitaine et lui dira ceci : « comme le dossier est perdu, je vais rédiger une autre plainte et la déposer, cette fois, au bureau procureur de la république », le capitaine dira « non, non, on va retrouver le dossier » oubliant que la dame était avec le procureur et qu’elle avait actionné le haut-parleur.

Les deux millions servaient à étouffer l’affaire donc faire disparaitre le dossier en faveur du Nigérien qui recouvre sa liberté et pourquoi pas regagné son pays à la grande désolation des parents et de l’enfant qui souffre de douleur.

S’agissant du capitaine de police, difficile de comprendre que cet  agent de force de l’ordre et de défense aurait cherché à traiter cette affaire avec autant de légèreté.

Au moment où nous rédigeons cet article, le tribunal est en train de statuer sur le sort de ce nigérien. Affaire à suivre !

Paul Essonne

Journaliste

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