« Etre Gabonais au Gabon c’est compliqué » par Sandrine NGUÉMÉBÉ ENDAMANE.

Au Gabon, TOUT est à repenser, TOUT à refaire.

Dans le TOUT posé dans cette assertion, il y a deux chemins: 

1/ à repenser (P1)

2/ à refaire (P2)

Il ne s’agit pas d’une disjonction. Sur le plan logique, on dira que c’est à la fois P1 et P2. Dit autrement, ce qui a été fait est à la fois à reconsidérer et à exécuter d’une tout autre manière. Changeons nos plans d’ajustement.

La gestion de l’Etat étant une continuité, ce qui porte à penser que nous devons reconstruire sérieusement notre pays, de fond en comble. Alors, il est judicieux de partir des premiers accords de partenariats et des choix des premiers législateurs qui ont pensé notre État et participé à la rédaction de notre Constitution. Partir donc de tous les textes qui ont conduit à la production des blasons et sceau de la République jusqu’à la répartition et à la gestion des biens du sol et sous-sol. En effet, ‹‹beaucoup de choses›› semblent échapper aux gens comme moi qui savent lire, écrire et veulent comprendre. À l’exemple de l’exploitation de l’or…

En fait, je veux dire que la légion étrangère, on en parle depuis belle lurette. On va jusqu’à condamner l’étranger comme si c’était lui le mal. De l’esbroufe !

Le problème doit être établi clairement.

Aucune politique véritable sur le degré d’implication des étrangers dans notre économie. Rien.

Aucune politique véritable sur les étrangers qui démontrent leur amour pour notre pays. Rien.

Aucune politique véritable sur les étrangers devenus gabonais (certains parmi eux ont des enfants qui ne connaissent pas le pays d’origine des parents).

Aucune politique véritable sur les entrepreneurs étrangers ayant les gros marchés de l’Etat et ayant investis chez eux et pas chez nous. Rien.

Aucune politique véritable sur tous les étrangers qui après avoir occupé des postes de responsabilité au sommet de l’Etat, font de gros investissements dans leur pays d’origine, où ils finissent par s’y installer… L’énumération est longue.

Aucun échantillon. Rien. Aucune statistique publiée. Rien.

On continue sans tirer des leçons

Donc !

Assumons notre ‹‹éclatement››.

Une pensée spéciale pour tous mes amis gabonais d’adoption pour qui j’ai de la considération.

Sandrine NGUÉMÉBÉ ENDAMANE

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