Estuaire / Komo- Mondah- Cocobeach: Le calvaire !

Sur l’axe Ntoum-cocobeach long de 84 km, la route se trouve fortement dégradée avec la vétusté des buses, des ponts en bille d’okoumé et des containers en guise d’évacuation d’eau à cause de la grande pluviométrie. Conséquence, les populations de cette partie du Gabon sont abandonnées à elles-mêmes. L’égalité des chances ici n’est qu’un vain  mot. A preuve, la route se dégrade au fil du temps malgré la présence de ses fils et non des moindres, dans le gouvernement  en la personne de Julien Nkoghe Bekale, Premier ministre.

Rétrospectivement, sur  l’axe  PK12-Ntoum dont les travaux avaient été lancés   en 2009 et confié aux Chinois, sont toujours en attente de livraison. Même si l’axe PK12- entrée principale de GSEZ a été livré après 7 années ! Alors que Kango et Donguila séduisent par leur silence ! Aucun coup de pelle ni rateau.

Au carrefour Cocobeach en partant de Ntoum pour le département de la notamment tout le canton Mbè, les populations restent sur leur faim. Dans ce canton, il y a des motifs de satisfaction  des habitants et des automobilistes car une société forestière installée derrière le poste de contrôle de Nkan en face du Motel de Maixent Accrombessi, seul souvenir laissé aux populations de la contrée, se soucie de temps en temps des habitants en faisant  le terrassement, au grand profit d’ailleurs du premier ministre Julien Nkoghe Bekale, résidant dans la même zone.au finish, tout cela demeure précaire voire, insuffisant.

Pour le reste, le calvaire reprend avec les sillons de passage d’eau sur la chaussée au niveau du poste de contrôle. A 20 mètres se présente  le premier gros obstacle avec le  pont de Mebba. Là, nous entrons dans un décor du temps colonial avec deux billes d’okoumé posées de part et d’autres avec des planches dessus de chaque côté. Aucun panneau de signalisation  pour avertir les automobilistes. Plusieurs automobilistes se sont retrouvés en dessous. A l’école catholique qui porte le nom de ce village, des lacs artificiels vous souhaitent la bienvenue ! La prudence est au rendez-vous au risque de noyer son moteur.

A l’entrée d’Akok, village de la veuve de Leon Mba, Pauline Mba, les buses métalliques de la rivière Nkale ont cédé depuis 2009. Dans l’urgence et, parce que le village était coupé du reste, ces buses ont été remplacées trois jours après par 5 containers encore visibles aujourd’hui. Ayerning et Awaga, n’échappent pas à la cadence de la dégradation avec ses bourbiers. Malgré de nombreuses interpellations par voie de presse, rien n’y est fait.  Sauf, la réaction d’un opérateur économique lequel, pendant les vacances 2018, avait réhabilité la route. Mais en 2019, cette route a retrouvé son décor préhistorique.

Paul Essonne

Journaliste

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