Epilepsie : l’urgence d’une meilleure prise en charge.

L’épilepsie est une maladie qui fait souffrir des familles depuis des années au Gabon. Le ministère de la santé et les organismes de lutte contre cette maladie semblent ne pas prendre de véritables dispositions pour une prise en charge rapide des malades.

Au Gabon, les malades atteints d’épilepsie et leurs familles ont des difficultés à joindre les deux bouts.  Selon les experts «  L’épilepsie est une maladie chronique caractérisée par la survenue de crises épileptiques. Ces crises traduisent un dérèglement soudain et transitoire de l’activité électrique du cerveau. Elles apparaissent sans cause identifiée, ou sont liées à une autre affection. Des crises très longues et des états convulsifs peuvent causer des lésions, d’où une dégradation de l’état intellectuel et moteur du patient. Cependant, un sujet ayant eu des crises tonico-cloniques ou partielles intenses et fréquentes peut ne souffrir d’aucune conséquence à long terme », affirment les experts. Des difficultés et des crises qui sont souvent  gérées par les parents, ou des personnes   très proches des  malades.

S’il est vrai qu’il existe des médicaments pour soulager les crises,  il n’en demeure pas moins que, pour les familles économiquement  faibles, la prise en charge des malades ne devrait pas se limiter aux simples médicaments, car,  à en croire  les parents, le malade devrait aussi avoir une bonne hygiène de vie et une alimentation saine. Toute chose qui nécessite des moyens financiers.

C’est pourquoi, l’ONG OIIDF EPILEPSIE Gabon estime que, l’épilepsie est certes, une véritable maladie qui touche plusieurs couches de la société gabonaise, mais elle n’est  pas une fatalité.

Des problèmes et des complications qui nécessitent une plus grande implication de la part des autorités. Pour accompagner les ONG qui prennent en charge certains malades, et multiplient les campagnes de sensibilisation pour les populations, afin que cette maladie soit mieux prise en charge et comprise par tous. Des efforts à  encourager pour mieux traiter et prendre en charge les personnes épileptiques.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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