Environnement / 100 milliards de dollars pour l’Afrique : Où est le développement ?

Depuis plus dix ans, les populations  africaines, notamment celles impactées par les projets liés à la préservation de l’environnement, paient le lourd tribut.  Lors d’une rencontre entre le ministre gabonais des eaux et forêts,  Pr Lee White et   l’envoyé spécial pour le climat du président américain,  Joe Biden, il était question pour ces derniers de voir  les possibilités d’investissement dans les pays africains.    

Le 26 juillet 2021 dernier,  le ministre gabonais des eaux et forêts,  Pr Lee White, après sa rencontre avec  le représentant de l’administration de   Joe Biden a annoncé que  les Etat unis     comptent investir 100 milliards de dollars sur le continent africain.  De l’argent qui répondait d’une part aux engagements dudit pays d’injecter  au moins 100 milliards par an  au sein du continent pour soutenir et   accompagner les pays africains  qui préservent leurs forêts  pour le bien de la planète.  Mais aussi, d’aider  le continent dans le processus de développement de ses industries.

En effet, la forêt du bassin du Congo  faisant partie  des grands poumons,  et réserve mondiale, les pays de cette sous-région seront les premiers à bénéficier desdits financements.   John Kerry qui est chargé des questions climat  aux Etats Unis et d’autres pays développés  tel que la Norvège, tiennent à encourager les pays qui fournissent des efforts en vue de  la préservation de l’environnement.  Ce qui a déjà été fait, puisque le Gabon comme d’autres pays africains ont reçu dernièrement des financements  desdits pays développés pour leurs efforts pour la préservation de l’environnement. Malheureusement,   depuis que ses investissements sont octroyés au Gabon, nul n’est en mesure de dire aux populations gabonaises,  qu’elle a été la destination de ces milliards.  Quid des   projets de développement ?

Au moment  où la COP26 prévu à Glasgow du 1er au 12 novembre prochain, se  prépare, les Etats Unis et d’autres pays développés qui tiennent à accompagner les pays africains,  devraient  réfléchir sur les mécanismes  de financement des projets structurants capables d’avoir un impact sur les populations.  Des populations, qui depuis plus de dix ans,  sont contraintes  de laisser leurs activités  pour sauver la planète.

 

Ikoundi Nguema

Journaliste

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