Entre faux tests et corruptions pour les vaccins : L’Afrique dit non à l’OMS.

La Tanzanie a expulsé l’OMS suite à la découverte des cas positifs au Covid-19 dans des échantillons de chèvres et de papayes. Avec l’augmentation de faux cas positifs de Coronavirus, le président tanzanien John Magufuli, qui est de plus en plus méfiant à l’égard de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a décidé d’enquêter lui-même sur ces allégations.

Il a envoyé à l’OMS des échantillons d’une chèvre, d’une papaye et d’une caille pour qu’ils soient testés. Les échantillons ont reçu des noms et des âges humains et ont été soumis au laboratoire national de référence du pays pour y être testés pour le Coronavirus sans que les techniciens de laboratoire ne connaissent la véritable identité des échantillons. Ils ont tous été testés positifs. Le président Magufuli a expulsé de pays le représentant de l’OMS et a dénoncé le fait.

Quelques jours après l’action de la Tanzanie, le Burundi a expulsé à son tour l’équipe de l’OMS chargée de la lutte contre les coronavirus du pays pour ingérence dans des affaires internes. Pendant ce temps, dans un autre pays africain, le Nigeria, Bill Gates a été pris sur le fait de corruption du programme de lutte contre les coronavirus avec10 millions de dollars (près de 6 milliards de francs CFA) de pots-de-vin pour la vaccination forcée au Nigeria. Pendant ce temps, dans un développement choquant, le Président de Madagascar a fait une déclaration sensationnelle selon laquelle l’OMS a offert un pot-de-vin de 20 millions de dollars (12 milliards de francs CFA) pour empoisonner le remède Covid-Organics. Ce sont là des accusations très graves qui font froid dans le dos.

Nous savons très bien que l’Afrique a toujours été la cible des plans les plus machiavéliques. Il revient donc aux Africains de rester à l’écoute et très vigilants car le fait que ce virus n’a pas eu le succès escompté sur le continent ne fait pas plaisir à beaucoup de personnes. C’est l’occasion de féliciter ces chefs d’Etat Africains qui ne laissent plus rien passer. C’est aussi l’occasion de créer pourquoi pas une organisation indépendante de la santé en Afrique. L’Afrique doit se prendre en main sans rien attendre de l’extérieur.

Obone Flore

Journaliste

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