En pleine tourmente du mouvement des « Gilets jaunes », qui lui cause migraine et psychose, en ces festivités de Noël et de fin d’année 2018, le Président français, Emmanuel Macron séjournera les 22 et 23 décembre prochains à Ndjaména.
D’aucuns s’interrogent sur ce déplacement du locataire de l’Élysée. Dans la mesure où la situation sociale en France relève d’une incertitude depuis plusieurs semaines.
Pour d’autres, il serait certaine question des problèmes sécuritaires et de stabilité politique en zone Afrique centrale.
La République du Tchad avait accueilli, au mois d’octobre dernier, les travaux du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernements de la CEEAC sur la sécurité et la paix en Afrique centrale.
La France participe déjà, sous diverses formes, dans plusieurs zones de conflits armés sur le continent. Le G5 Sahel, lutte contre le Boko Haram, la poussée de l’extrémisme anglophone au Cameroun et la Minusca.
Des éléments de la force armée française sont d’ailleurs positionné à Libreville, où ils disposent d’une base militaire.
Laurence Marly, la Ministre française de la Défense nationale avait séjourné, il y a quelques jours à Bangui. Un déplacement qui avait pour objectif réaffirmé la présence de Paris dans son pré carré africain. Dont Idriss Déby Itno reste le principal interlocuteur.
Pour préparer cette visite au Tchad du Président Emmanuel Macron, l’ancien chargé de missions et ancien chef de sécurité du locataire de l’Élysée, Alexandre Benalla, dont l’affaire avait défrayé la chronique dans l’opinion médiatique française, a effectué un bref séjour de quelques heures dans la capitale Tchadienne, selon la parution de notre consœur « Lettre du Continent« , livre notre source.