Le Gabon est en deuil. La commission médicale dont j’avertissais, il y a six (6) mois les acteurs politiques de l’opposition au pouvoir, sur la nécessité de solliciter fermement la parité lors de sa constitution, vient de crucifier tout un pays. En effet, la controverse suscitée par la délivrance d’un certificat médical jugeant Mr Ali Bongo Ondimba apte à se représenter à l’élection présidentielle, prouve à suffisance la viscosité morale, intellectuelle et professionnelle d’une frange corrompue du corps médical gabonais.
Ah les médecins gabonais. Vous êtes en train de confirmer, vous mêmes, le discrédit qui accable cette noble profession par vos comportements ubuesques et loufoques.
Dans la vie, il vaut mieux être sanctionné voire sacrifié pour sa compétence, son intégralité morale que d’être récompensé pour sa trahison, pour une rétribution éphémère ou pour un transactionnalisme notoirement déshonorant. La dignité, la compétence et l’humilité sont de vertus fondamentales qu’on ne peut liarder et extirper à des Hommes de caractère et de Valeur.
Le Serment d’Hippocrate vient d’être outrageusement violé par des médecins véreux. Que dit l’Ordre de Médecins pour restaurer son honneur, sa dignité devant une aussi grossière infamie.
Le délit est constitué. En d’autres cieux, une enquête devait être diligentée et une contre expertise sollicitée aux plans national et international. Ces médecins devaient faire l’objet de poursuites judiciaires au pénal pour faux et usage de faux, faux en écriture publique.
Si leur Culpabilité est établie, la radiation et la sanction pénale devraient être imparables.
L’opposition au pouvoir, constituée de personnalités politiquement respectables et déterminées devrait prendre toutes ses responsabilités devant ce premier coup de force. Premier coup de force qui est ouvertement les prémices d’un deuxième par la victoire massive qui s’annonce.
Le Philosophe et écrivain Sénèque disait : » Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il veut aller « .
A méditer.
Al. Nguia Banda
