Election FEGAFOOT : « A l’heure des intimidations le commandant en chef de la GR et le ministre de la Défense se mêlent à la danse » affirme Yvon Mostar EVOUNG NZE.

Pour ceux qui connaissent le mode opératoire dans les élections à la maison Alexandre SAMBAT, ils savent qu’en pareil moment les candidats cherchent des parrains forcés.

On use de tous les moyens pour exercer une certaine influence sur les électeurs.

Mais les moyens de communication sont tellement à la portée de tous que les informations vont vite.

Comme ce candidat qui a cru bon de passer par le Commandant en chef de la GR Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA pour influencer les présidents des clubs et des ligues.

En mettant l’information dans les réseaux, ces derniers semblent opposer un vrai non au candidat EFONG ZOLO toujours sous les jupettes de sa chère épouse qui avait vendu son mari comme le candidat du palais en 2018.Elle veut à tout prix caser son boulet ignorant que le pays a changé de paradigme. Sa position de DGA à l’Office national du développement du sport et de la culture (ONDSC) ne suffit pas. Il faut à tout prix bien manger.

Ali BONGO lui-même préfère laisser les gabonais se battre. Il aurait dit au ministre des sports et son entourage de « travailler avec celui qui sera élu », refroidissant ainsi les noyaux d’imposteurs qui crient haut et fort qu’ils sont envoyés par le PR.

Lui-même Ali BONGO ne saurait frustrer personne à la veille de son élection à la tête du pays. Entre les partisans du changement et ceux de la continuité ils ont tous le Gabon en commun. Donc allez-y pour une FEGAFOOT loin de la politique.

EFFONG ZOLO ne l’entend pas de cette oreille, il montre à qui veut ses conversations avec le Ministre de la défense MOUSSA comme pour donner une vraie caution morale à sa candidature. Ne soyons pas surpris des arrestations de certains proches du président sortant, c’est dans la stratégie pour intimider les électeurs.

Chez les jeunes de la Nyanga ça bouillonne aussi. Ils contrôlent toutes ces manœuvres et pourraient mener des actions violentes au cas où leur champion ferait l’objet des menaces.

« On va, à cause d’un candidat dont la mère est de la Guinée Équatoriale perturber notre vivre ensemble. Ce qui va arriver arrivera » a déclaré Kinga un nynois très remonté. Avant de poursuivre que » le football c’est avant tout le fair-play le vainqueur doit embrasser les autres. Mais quelle est cette affaire où les militaires commencent à se mêler ? »

EFFONG ZOLO très soutenu par son épouse aujourd’hui adjointe du patron du B2 joue gros dans cette élection. Mais manque visiblement de discrétion en montrant ses conversations privées avec le ministre de la défense aux délégués pour convaincre.

Une attitude dénoncée par quelques électeurs contactés par celui qui a fui les primaires comptant sur une stratégie d’une autre époque comme si ses adversaires venaient d’une autre planète. Il avait déjà bénéficié d’une assistance financière du palais en 2018 sans dépenser la moitié de la somme. Ses colistiers ont pour la plupart quitté le bateau.

EFFONG ZOLO qui aime bien les petites nanas avait opté pour les hôtels et autres plaisirs oubliant l’essentiel.

Sa liste renferme déjà quatre arbitres. Ses adversaires la qualifient de la liste des  » aigris » qui étaient les protégés du candidat sortant.

Par  Yvon Mostar EVOUNG NZE

Paul Essonne

Journaliste

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