Le torchon qui commençait à se consumer a heureusement été vite maîtrisé par le directeur dudit établissement, Félicien Ngouayi. Quoique le climat instable qui avait été installés par certains étudiants avait bien pris forme, il paraissait aux yeux de certains de légitime.
A l’ENIL, les apprenants, du moins une bonne majorité porte à cœur une citation de Jean Jacques Rousseau qui disait que, (la réussite n’est pas toujours une preuve de l’épanouissement, elle est souvent le bénéfice secondaire d’une souffrance cachée). Il n’était pas utile de défendre l’indéfendable en ce qui concerne le programme de leur formation.
C’est ce qui avait amenée la direction de cet établissement de mettre sur la table un vote du OUI ou du NON sur l’alternance.
Le scrutin, comme annoncé, a bel et bien eu lieu le 7 janvier 2025, à la grande surprise générale on n’arrivait pas à départager les 2 camps qui étaient face à face.
Ledit vote constituait en fait de continuer avec l’alternance ou de le refuser. C’est ce qui fait qu’au sortir du décompte des voix, la 1ère année A et celle de B sont arrivées à égalité. Au lieu de reprendre le vote ou de procéder à un tirage au sort, il a été décidé d’apporter des arguments justificatifs pour le choix de l’un comme de l’autre. Tout en sachant que les étudiants de la 2ème année sont censés aller en stage, car au sortir de là-bas ils vont retourner à l’Ecole nationale des instituteurs de Libreville (ENIL).
C’est ce qui fait dire aux apprenants de la 1ère année d’arrêter la formation, puisque conscients du fait de qui va rester avec les salles de classes dans les écoles primaires. Jusque-là, ce n’est pas faux.
Ce que certains ne savent pas c’est que beaucoup parmi ces étudiants n’ont pas de titulaires de classe, c’est-à-dire qu’ils sont seuls. Sans minimiser qu’en quelque sorte que leur calcaire c’est qu’ils ne sont pas encadrés par les enseignants, dès lors qu’ils ont trouvé la classe seule.
Alors, c’est ce qui fait que s’ils se limitent que d’aller à l’ENIL qui va rester avec les salles de classes ? Ce qui n’apparaît pas appréciable dans le bon sens, quoique la tutelle fait dans la surdité la plus absolue.
Au sortir d’une réunion avec le directeur général, il y’a quelques semaines, il a été décidé de continuer dans cette voie là, celle d’aller en stage jusqu’en fin d’année, mais par contre la saison prochaine ça ne se fera plus comme ça, l’alternance n’existera plus. Autrement dis, ils sont dans les salles de classes pour enseigner les élèves jusqu’à 14 heures, et dès 15 heures c’est la formation à l’ENIL, même s’ils boudent qu’ils bénéficient de peu de temps, qui serait de 2 heures seulement.
Tout ce jeu de mots c’était pour apaiser la colère de certains étudiants qui ne souhaitent pas revenir dans les salles de classes.
Autrement dit, ceux-là n’arrivent pas à cacher leur frustration qui est celle de continuer à aller enseigner les élèves dans les écoles primaires.
Là-bas, on soupçonne que la direction de cette grande école avait déjà fait un choix qui est celui du camp victorieux.