L’école publique de Nzogbour au village Ngouandji dans le deuxième canton du Komo-Mondah est en état de dégradation avancée. C’est le constat fait par notre équipe lors de la couverture médiatique du premier tour des législatives et locales du 27 septembre dernier.
Plafond éventré, absence de tableau, manque de table-bancs, électricité inexistante, murs fissurés, toiture envolée. C’est le triste sort réservé à cette école envahie par de hautes herbes qui accueille plus de 200 âmes chaque année. Une situation qui perdure depuis bientôt cinq ans.
Le président de l’association des parents d’élèves(APE) Jean Marie Nkoghe Mba avoue avoir tenté des démarches auprès des autorités compétentes mais sans suite jusqu’à ce jour.Pourtant proche de la commune de Ntoum et bénéficiant du support du CDKM, on ne saurait comprendre que cette école qui a formé de nombreux cadres soit abandonnée.
D’après nos investigations, le conseil départemental allouerait des fonds pour son entretien, mieux un employé, fils du village aurait été recruté et commis à cette tâche mais il demeure invisible bénéficiant cependant de son salaire selon des témoignages de nombreux habitants.Il se susurre que cet employé serait protégé par sa parente membre du conseil départemental.
Quant aux logements du personnel administratif, le constat est le même.Des maisons qui prennent l’eau à la moindre averse, plongées dans une insécurité inquiétante du fait de la présence des reptiles et rongeurs d’une autre époque autour et dans ces bâtisses précambriennes.Au regard de ce qui précède, le président de l’APE lance un appel au CDKM, au ministre de l’éducation nationale, au président de la république pour la restauration de cette école et permettre ainsi aux apprenants de recevoir des enseignements dans des conditions adéquats et digne d’une école de la Vème République.
