En 2015, l’entreprise China Geo Engineering Corporation a livré une école primaire résultant d’une collaboration sino-gabonaise au PK11 dans la commune de Libreville. Cependant, cette école, symbole d’amitié entre les deux nations, se trouve aujourd’hui dans une situation déplorable. Dépourvue d’infrastructures essentielles, elle fait face à des défis majeurs qui compromettent son rôle éducatif.
L’absence criante d’eau potable et de voies d’accès adéquates expose les élèves et le personnel enseignant à des conditions de vie difficiles. Cette réalité souligne un manque de planification et de suivi dans la réalisation de ce projet éducatif. Les conséquences de cette négligence se ressentent non seulement sur le bien-être des occupants, mais également sur la qualité de l’éducation dispensée.
Plus préoccupant encore, cette école se retrouve sans directeur. L’absence de leadership compromet la gestion quotidienne de l’institution et entrave la mise en œuvre de programmes éducatifs efficaces. Un établissement sans direction claire risque de s’enliser dans des problèmes organisationnels, impactant directement l’expérience éducative des élèves.
Ce triste constat intervient dans un contexte où le système éducatif fait face à des effectifs pléthoriques. Les ressources limitées et la croissance rapide du nombre d’élèves posent un défi majeur pour la qualité de l’enseignement. La situation de l’école sino-gabonaise au PK11 souligne l’importance cruciale d’investissements cohérents et d’une gestion rigoureuse pour assurer un avenir éducatif prometteur.
Il est impératif que le Ministère de l’Éducation Nationale prenne des mesures immédiates pour remédier à cette situation préoccupante. La réalisation des objectifs éducatifs ne peut être garantie que si les fondations sur lesquelles reposent les écoles sont solides et bien entretenues.
