Dépourvu, d’une ambulance de transport des malades, le responsable de cette structure sanitaire ne sait plus quoi faire pour évacuer les malades. Depuis deux ans que ladite ambulance médicalisée est clouée au sol dans un coin de l’hôpital de cette localité.
Actuellement, les évacuations sanitaires en partance, du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem dont Oyem est la capitale se font dans un pick-up double cabine, non conforme aux commodités d’usage réservés à ce type de véhicule.
A cet effet, pour qu’un malade soit pris en charge par l’hôpital, il a été mis en place un procédé, celui de mettre à contribution, les parents qui doivent débourser, une certaine somme pour l’achat du carburant et la prise en charge de l’infirmier accompagnateur et du chauffeur. Ce manque d’ambulance, dans une structure sanitaire de référence qui représente à la fois, les populations de la commune de Minvoul et celle du département du Haut-Ntem plombe le bon fonctionnement dudit établissement sanitaire en même temps, il met en danger la survie des patients.
Il faut dire qu’avec cette méthode de s’acquitter du carburant, beaucoup sont dans l’incapacité d’y souscrire, faute de moyens financiers. C’est ainsi avec cette privation d’une ambulance, au centre médical de Minvoul depuis 2 ans, c’est le désespoir qui s’est installé auprès des populations qui ne savent plus quoi faire.
Ce problème crucial qui touche à la santé des Minvoulois est un sujet très sensible qui préoccupe plus d’un. Également alimente les conversations au marché, dans les débits de boissons, tout comme dans les corps de gardes, voir dans les plantations, cette situation délicate demeure sans qu’une autorité ne s’émeuve. La tutelle devraient prendre en compte ce cri de détresse des Minvoulois, par rapport à cette carence d’ambulance, afin de pallier ce désagrément qui met l’ensemble des populations en difficultés.