« Du conflit des interprétations dans les relations internationales à l’invention des modèles d’analyse hypercomplexes et asymétriques en vue des échanges consensuels et multipolaires dans le ‘’monde qui vient’’ » par Grégoire Biyogo.

Dans nos investigations actuelles, nous accordons une place primordiales, protreptique1 et apodictique2, à l’analyse de l’état des connaissances, des formulations, des évaluations et des résultats des politiques heuristiques dominantes, des Relations internationales, qui refusent toujours de privilégier l’historicité, la scientificité, l’Expertise conjuguée des pairs, aux intérêts globalisés, et aux consensus stables dans la résolution des problèmes scientifiques, philosophiques, économiques, politologiques, polémologiques (en vue d’une tout-autre gouvernabilité, d’une tout-autre géostratégie-monde et d’autres conceptions de l’économie-politique-monde où prévaut le principe de résolution commune des catastrophes, des contentieux, des crises de notre Monde.

Une yelle orientation de recherche des Expertises, des compromis et des consensus durales à tous les niveaux de l’analyse deviendra demain une option irréversible, une référence obligée pour entrer dans ce que je nomme  » Ce Monde qui vient « , avec ses nouvelles exigences de globalisation, de mondialisation de la résolution des problèmes, et pour entendre autrement les véritables enjeux des géopolitiques de recherche scientifique, d’enseignement académique, de gouvernabilité, des échanges, de géostratégie et des Relations internationales au sein des Etats, des organisations internationaux, et des Communautés scientifiques, dont en priorité notre Uhem Mesut et le Continent de Kama. Car la grande et Terrible Affaire diagnostiquée, pointée, déconstruite et démystifiée ici – c’est d’établir que les géostratégies de la recherche, de l’Enseignement, de la gouvernance et des échanges mondiaux -sont obsolètes, et en Déclin, du fait de leur incapacité à  » résoudre ensemble, équitablement et durablement les problèmes soulevés ou posés dans le Monde, quelque soit le domaine… D’où le défi de réinventer l’explication et l’interprétation des crises, des échecs, et des contre-performances répétées dans le règlement des contentieux e des conflits, à partir de l’idée d’étroitesse de notre conception du Monde, de la tolérance, et du déficit d’Expertise face à la nécessaire adoption à l’évolution des sciences et de la pensée, en recourant aux modèles d’analyse intégrant la complexité, l’hypercomplexité, les asymétries, les impondérables, la globalité pour avoir une conception plus performante des prédictions, plus objective, plus précise et plus mondialisée des événements, des phénomènes, du règlement des conflits, de la co-gestion des échanges. et de la multipolarisation des Relations internationales.

L’impasse du Monde vient de son incapacité à  » résoudre ensemble, les problèmes du Monde, avec des descriptions, des définitions, des arbitrages ayant des solutions globales, communes, contre la multiplication des malentendus, des exclusions, des frustrations accumulées, des conflits d’interprétations insolubles, irréductibles, par la posture individualiste, hégémonique et obscurantiste généralisée, figurée par le réflexe de monopolisation de la vérité, des traditions du savoir, de la rationalité, de la Décision, de la justice, du Droit international, des Droits humains et des Peuples, de la pseudo-mondialisation, avec des mode de résolution unilatéralistes des conflits ou du Terrorisme international, ainsi que la prétendue confiscation de la version véridique et exclusif des narratifs sur les faits et les événements…

Tout cela a pour conséquence le dévoiement et l’arraisonnement de la science, de la philosophie, de la justice internationale, des échanges et des Relations internationales, avec le règlement arbitraire, monologique et autoritaire des problèmes , sans rechercher des consensus stables et apaisés d’une part, et de l’autre, les incompréhensions, les mésententes, les mésinterprétations de la vérité, avec la violence anarchique et récurrente que cela présume, dont le point culminant est le boycott du principe de la recherche des consensus, des règles, des normes et des procédures objectives et pacifiques entre les pairs, en science comme en politique et au niveau des Relations Internationales, pour réduire ou faire abandonner la part d’arbitraire, de subjectivité, d’autoritarisme, de violence hégémonique, et programmer des politiques de co-Expertise, de co-gestion des marchés, des crises ou des contentieux entre Etats, et dans les Relations internationales, d’où toute réappropriation s’accompagne toujours d’expropriations, où tout échange est suivi d’inégalitarisme, de mésententes, de marchés de dupe, où tout compromis est inégal et instable, injuste et unilatéral. Ainsi du discours des origines des sciences, des connaissances, des institutions, avec des versions erronées qui reposent sur la falsification massive des narratifs officiels, institutionnels et académiques des références, des sources des causes et des enjeux des phénomènes, des événements, des conflits, des décisions historiques, comme dans les dispositifs d’évaluation des preuves, des résultats, qui versent de plus en plus dans la sur-interprétation, la mésinterprétation, la falsification, l’unilatéralisme, l’obscurantisme, l’obstructionnisme et les réflexes hégémoniques, dans l’articulation, le traitement et les arbitrages des problèmes, des conflits, et des énigmes en sciences comme ailleurs, en faisant l’impasse sur l’objectivité, l’évaluation équilibrée, inter-compréhension et la tolérance, l’Application à l’aune de l’historicité, de la scientificité, des consensus, des normes multilatéralistes, axiologiques axiomatiques, des résultats réévalués, et des résolutions adoptées souverainement et appliquées de manière équitable, tant elles engagent le Destin global et l’Avenir commun du Monde et de la Planète.

Le nœud gordien de ce problème des tensions permanentes et insolubles entre les Communautés scientifiques et les Etats, est à chercher dans le mauvais examen et les choix arbitraires et erronés dans le traitement et la résolution des problèmes communs, concernant nos sciences, nos systèmes de pensée, nos institutions, nos politiques obsolètes des échanges Communs, au moment où les Expertises commandent une plus grande ouverture aux probabilités, aux prédictions, à la complexité, à l’hypercomplexité, puis aux modèles asymétrilogiques. Nous gouvernons le Monde avec des méthodes, des raisonnements et des modèles dépassés, vieillissants, sans introduire ces nouveaux Axiomes, qui disent mieux que tout les mutations, les permutations et les asymétries opérées depuis au moins deux siècles en science, en Relations internationales, dans les échanges économiques, politologiques et géostratégiques. D’où notre retard sur le monde réel qui évolue de manière extraordinaire. Nous continuons de faire prévaloir des politiques de gouvernance, des échanges, de recherche scientifique et d’enseignement obsolètes, lesquelles ne comprennent toujours pas leur impasse, les causes profondes de leurs crises, de leurs déficits actuels de performance et de réalisme méthodologique et analytique, qui sont à chercher dans l’incapacité et dans la refus de s’adapter aux mutations, aix permutations et à l’hypercomplexité du Monde. Un Monde qui nous oblige à le repenser selon le prisme de la globalisation des définitions, des lectures, des descriptions et des résolutions des problèmes communs avec comme nouveaux logiciels : L’équivalence des intérêts, la complémentarité différentielle des vues et des positions, la recherche des consensus raisonnables et équitables, qui passent par le regain de la rigueur, de l’objectivité, de la pondération, et de la pacification en vue de l’équilibre dans le Jugement et les échanges multilatéraux et multilatéralisés, mutipolaires et multipolarisés. C’est seulement en se connectant à ces nouveaux logiciels, et à leurs nouvelles exigences de faire-Monde, de résoudre globalement les problèmes du Monde, les résoudre en Commun, en observant des Règles définies en tenant compte de l’impératif catégorique des consensus sur fond d’objectivité, de régulation des analyses et des échanges sur le mode de l’hypercomplexité et de la déportation asymétrique et équilibrée dans la formulation, l’examen, l’interprétation et la résolution des problèmes et de conflit, dan les nouveaux partages géostratégiques du Monde et de les projections autant que les prédictions conséquentes. Le cas échéant, nous demeurerions dans le Conflit généralisé des interprétations et la surinterprétation-mésinterprétation des politiques mondiales de recherche, des échanges et de la gouvernabilité. Pour sortir du piège de l’insolubilité des modèles galvaudés de la gradation unilatérale du Capital et du profit, de la programmation des catastrophes et des crises, nous sommes condamnés à penser la déprogrammation des logiciels non-performants et non prédictibles de l’obstructionnisme et de la monopolisation, de l’obsolescence et du Déclin du Monde, au profit de la programmation des paradigmes qui ouvrent sur de nouvelles exigences d’objectivité, de lisibilité normative, mondialisée, avec le souci de complexification et de solidarisations des modèles et des outils d’analyses, de lectures, dans les échanges, les politiques de recherche et de coopération internationale plus attentifs à la multipolarité, aux consensus raisonnables, aux solutions pacifiques, aux prévisions précises, à l’aune des impondérables et des asymétries. Le Monde qui vient se tient à nos portes, à condition de renoncer à notre immobilisme et à notre confinement à l’obsolescence des analyses vieillies, inadaptées, surannées, pour activer le Rêve d’un autre Monde dans le notre en décomposition de ses contre-modèles auto-réfutants, auto-destructibles et irrémédiablement dévoyés. A court terme, nous serons tous morts si nous n’en sortons pas…pour entrer dans Le Monde qui vient….avec ses nouvelles Axiologies/Axiomatiques de recherche, d’enseignement, d’échanges et de gouvernabilité.

1-Protreptique : se dit de connaissances capables d’impulser une nouvelle orientation radicale, un Tournant, et de produire des descriptions, des analyses et des prédictions dignes d’un changement paradigmatique capable de mutation et de permutation de nos visions sclérosées du Monde. et de ses représentations / descriptions cosmologiques, polémologiques…

2-Apodictique : Cela qui est capable de produire de nouvelles connaissances certaines, probantes, performantes, capables de convaincre, de gager l’historicité, la scientificité et la prédictibilité, ici sous le mode hypercomplexe et asymétrique.

Le Shemsu Maât Grégoire Biyogo, Neb du Per Ankh Uhem Mesut. Major de la Sorbonne. Lauréat de La Pléiade, Reconnu Savant.

Paul Essonne

Journaliste

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