Le Gabon vient de publier les statistiques sur la stratégie de promotion des droits des femmes et de réduction des inégalités femmes –hommes pour l’année 2020. La première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, à travers sa fondation éponyme qui a souvent affirmé travailler pour réduire les inégalités Femmes- hommes, vient de voir ses efforts remis en cause.
Selon ces statistiques, « 34% des Gabonais ont eu recours à la contraception, les avortements, illégaux et réalisés clandestinement, soit la 2eme cause de décès maternels, les Gabonaises sont 2 fois plus touchées par le VIH que les hommes », relève la stratégie de promotion des droits des femmes et de réduction des inégalités Femmes –Hommes au Gabon en 2020.
Des statistiques qui démontrent que les initiatives de la première Dame en faveur des femmes, pour le cancer, le paludisme et le Sida, n’ont pas encore réussi à faire changer la tendance dans le pays. Et pourtant ce ne sont pas les moyens pour sensibiliser et mettre en place des projets pour venir en aide aux jeunes filles et femmes qui manquent. Quid des moyens financiers dont dispose la première Dame pour mener ses activités au Gabon ? Une question qui mériterait d’avoir des réponses dans la mesure où, Sylvia Bongo dans sa page twitter a reconnu que ces chiffres étaient insuffisants. « Mais les chiffres sont là. Ce n’est pas suffisant » a dit la première Dame. Avant de souhaiter l’adoption des recommandations du gouvernement.
Les résultats de la promotion des droits des fermes au Gabon, devrait par conséquent amener les autorités à se poser les bonnes questions, en ce qui concerne la stratégie à mettre en place, pour l’amélioration des droits des femmes au Gabon.
