Droit de réponse à un internaute à savoir Jean Valentin Leyama.

Selon Petit Lambert Ovono, l’évaluateur certifié des politiques publiques  et Président de Sogeval, les réactions de Jean Valentin Leyama sur les réseaux sociaux sont parfois ironiques et déroutantes. Si on écarte la question de savoir à quoi joue  l’ancien directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État, elles interrogent plutôt les évaluateurs que nous sommes.

En effet, lorsque l’ancien directeur général du Fonds d’entretien routier du Gabon nous recommande, si nous voulons évaluer l’action des ministres, de commencer par savoir s’ils ont les moyens pour mettre en oeuvre leurs plans d’actions validés par leur Hiérarchie, bien que violant le processus de réalisation d’une évaluation, il se place sur une échelle de contrôleur et d’auditeur, et non pas sur celle d’un évaluateur.

Toutefois, le diplômé en finances publiques anticipent sans doute sur les conclusions auxquelles nous risquons d’arriver à savoir que à la place de la mise à disposition du cash pour réaliser les activités et obtenir les résultats, c’est plutôt avec des budgets fictifs que travaillent les ministres. « Quand vous voyez un peu d’actions réalisées, c’est grâce aux financements extérieurs ou spéciaux », souligne Jean Valentin Leyama.

Le débat qu’ouvre JVL n’est pas celui d’un évaluateur, mais celui des politiciens, et particulièrement celui des parlementaires; et l’ancien député à l’assemblée nationale du Gabon le sait très bien.

En s’adressant à nous, il s’est tout simplement trompé de cible.

Au suivant.

À demain.

Paul Essonne

Journaliste

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