Doit-on tirer sur le peuple pour un simple bruit de casseroles ?

En posant la question au peuple, ce dernier répond par l’affirmative au regard des bavures des agents des forces de l’ordre et de sécurité qui ont été enregistré hier jeudi18 février dans la capitale. Les agents des forces de l’ordre et de sécurité ont refusé de réfléchir, et ont vite fait de dégainer leurs armes qu’ils avaient entre les mains, confondant le peuple à un troupeau de bétail prêt pour un rituel. Pourtant ces codos, les Commandants en chefs, les Ministres et autres mangent dans ces casseroles.

En effet, depuis mars 2020, date de l’apparition du Coronavirus au Gabon, les Gabonais estiment que le gouvernement fait dans la provocation, dans les intimidations pour pousser le peuple à bout, un peuple qui ne demande que le minimum pour survivre.

Le spectacle enregistré hier aurait dû être évité si les agents avaient fait preuve de pédagogie. Finalement, où est passée la police diplomatique elle qui doit d’abord dissuader avant de commettre l’irréparable ? Avec de tels dérapages, cela voudrait dire par là qu’ils ont reçu des ordres des Commandants en chefs, qui eux ont certainement reçu des instructions fermes du Premier Ministre Rose Christiane Ossouka. Et si l’on lorgnait déjà sur une éventuelle démission de cette dernière, qui apparemment n’a pas d’assises politiques dans le troisième arrondissement de la Commune de Libreville. Le temps nous le dira.

Pour l’heure, c’est le deuil dans les familles en attendant le communiqué final du Conseil des Ministres qui viendra sanctionner une fois de plus les revendications enregistrées dans la nuit de jeudi 18 février.

Obone Flore

Journaliste

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