Dire la vérité et pratiquer la justice, il faut en débattre selon Petit-Lambert Ovono

Les gabonais dénoncent les nominations tribalistes. La majorité des directeurs généraux des administrations publiques et notamment des régies financières et assimilées, des entreprises d’État, des forces de police, etc., seraient tous  originaires de la même province et du même groupe ethnolinguistique.

C’est la vérité, il faut le reconnaître et le dire. On note aussi que la quasi-totalité des chargés de mission du cabinet du Premier Ministre de la Transition sont Fang, c’est aussi la vérité, il faut le reconnaître. On affirme même qu’ils seraient tous de la province du Woleu Ntem, du Département du Woleu à Oyem, et du canton Kié. C’est à vérifier, il faut le dire.
Mais ce n’est pas celà que les Gabonais attendent.

Ce qu’on attend des personnes nommées, c’est qu’elles produisent des résultats des politiques publiques, des programmes, et des projets qu’elles coordonnent pour que nos conditions de vie changent et s’améliorent; qu’on ait de l’eau au robinet, de l’électricité partout,  que nos enfants aient du travail, nos dispensaires des médocs et du personnel soignant, que les routes soient praticables en tout temps pour évacuer nos produits, qu’on mange à notre faim, etc.

C’est seulement lorsque nos besoins seront satisfaits, nos attentes comblées qu’on cesserait de dénoncer le tribalisme.

En attendant, que le CTRI qui nomme tous ces gens nous autorise à les suivre et à évaluer leurs performances  et à rendre public les résultats.
On découvrirait alors toute la vérité.
La justice sur les nominations et la bonne gouvernance régneront alors au Gabon.
Le Vrai Débat est là.
*PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES* .

Paul Essonne

Journaliste

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