Dialogue national inclusif : la nouvelle page politique du pays vient de s’ouvrir.

Le Gabon vient d’ouvrir sa nouvelle page politique ce 02 avril 2024, une rencontre politique capitale depuis ces 40 dernières années. Après avoir été humilié par des étrangers venus faire fortune au pays, il a fallu que les militaires démontrent qu’eux seuls pouvaient sauver la nation où le politicien a échoué et le 30 août 2023 est une parfaite illustration et seul le bon Dieu était vraiment au contrôle.

Six mois après, au regard de nombreuses réalisations, la volonté du Président de la transition, Président de la République, Chef de l’État, le général Oligui Nguema et le comité pour la transition et la restauration des institutions, le dialogue national constitue une exigence démocratique qui va permettre à des lendemains meilleurs, car le Gabonais en a vraiment besoin après tant d’années de souffrance.

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, veillera à l’aboutissement des consensus issus de cette grande messe dans la poursuite de la modernisation d’un modèle démocratique.

L’avenir du pays se dessine à partir de ce 2 avril et ce, jusqu’au 30 avril 2024.

Le peuple gabonais n’a qu’un seul vœu au sortir de ce Dialogue National Inclusif, celui de mettre en pratique des résolutions lesquelles permettront de tourner les pages obscures et honteuses qui faisaient de notre pays la risée des autres nations, ce qui entraînait le pays dans une situation de détresse permanente et une peur aussi bien sur le plan politique que financier, avec à la clé la destruction du vivre ensemble des Gabonais avec des actes de violences, ce qui était anormal devenait normal.

Aujourd’hui, on peut désormais se regarder en face avec les tortionnaires d’hier pour parler de réconciliation, de pardon après des erreurs enregistrées lors des postes électorales.

La problématique de la restauration des institutions, de la nouvelle Constitution, des élections transparentes et crédibles sera débattue pendant 29 jours à Angondjé au nord de Libreville.

La volonté affichée par les autorités de la transition de redynamiser les institutions de la République sera prise en compte pendant les Assises de la capitale gabonaise.

L’intérêt général de la nation doit prendre le dessus sur l’intérêt personnel au bénéfice de la population gabonaise qui entend des lendemains meilleurs pour la classe politique, la société civile et des confessions religieuses de le comprendre une bonne fois pour toute, au risque de se voir sanctionner par le CTRI, car les populations attendent une contribution importante des participants sur les sujets inscrits et à inscrire pour une constitution forte et des institutions fortes et adaptées aux aspirations politiques, socio-économiques, culturelles.

Paul Essonne

Journaliste

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