Des femmes catholiques formées par les experts de la FAO aux techniques de micro-jardins.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Gabon collabore actuellement avec certaines communautés et confessions religieuses. Le développement de partenariats avec ces communautés est une opportunité offerte à la FAO, non seulement pour vulgariser son expertise et son savoir-faire, mais également pour sensibiliser les communautés aux bonnes pratiques et techniques de productions agricoles.

C’est dans ce contexte que l’Association des Femmes Catholiques du Gabon a sollicité et obtenu de la FAO le renforcement des capacités techniques pour la création et la gestion de micro-jardins, à l’endroit de ses membres.

La formation théorique qui a eu lieu les 14 et 15 février au noviciat des sœurs de Sainte-Marie, pour la première session, a réuni 73 participants. La deuxième session, quant à elle s’est déroulée à la paroisse Sainte-Monique à Sotéga, les 04 et 05 février et a vu la participation de 33 personnes. Ce sont donc 106 femmes en provenances des différentes paroisses de Libreville qui ont été formées à l’issu des deux sessions de formations théoriques.

La formation théorique s’est articulée autour de sept modules : généralités sur les micro-jardins, spéculations en micro-jardins, lutte contre les maladies et les ravageurs, assolement et rotations des cultures, fabrication du compost, cas pratiques et établissement d’un compte d’exploitation.

Au terme de la formation, les participantes ont dit leur satisfaction et leur volonté d’aller de l’avant. Une parcelle de terre a été mise à la disposition de l’Association des femmes par la communauté des sœurs de Sainte Marie, pour une durée de trois ans. Cette espace servira d’une part de cadre pour la formation pratique qui est prévue en complément des formations théoriques déjà organisées et d’autre part pour l’exploitation des micro-jardin. Le modèle d’exploitation en cours sera reproduit et étendu à toutes les paroisses catholiques de Libreville, avec pour objectif de lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire par le biais de l’autonomisation des femmes.

L’expérience en cours de réalisation par la FAO avec ce groupement s’ajoute aux projets de même nature en cours de réalisation avec à la communauté religieuse de l’Eglise ” le Torrent » et la mission Catholique Saint Paul de Donguila.

Obone Flore

Journaliste

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