L’activisme politique désigne un engagement politique privilégiant l’action directe. C’est une forme de militantisme dont l’une des modalités peut être de braver la loi, s’agissant d’actions qui peuvent parfois être considérées comme violentes.
Le terme activisme est quelquefois utilisé par suite d’un anglicisme, pour désigner une activité ou un engagement politique dont on souhaiterait souligner l’intensité. Le terme correct est militantisme.
Pour les populations par exemple, on s’appuie sur les textes relatifs aux droits humains fondamentaux inaliénables (vie, santé, religion, culture, opinion, éducation, citoyenneté, gouvernance). Pour l’environnement, il y a des textes et des lois nationaux qu’internationaux qui protègent les forêts, les animaux, et les cours d’eau.
Il y a donc autant de domaines que de secteurs régis par les textes et la réglementation. Les droits humains, les droits financiers, les environnementalistes, la protection des libertés et la démocratie…. Le mot activiste est donc un militant qui est là pour informer, former et communiquer, dénoncer les violations constatés et être capable de les prouver, protéger les victimes et lancer des alertes avec des informations évidentes, vérifiables, et se ranger du côté du faible en se constituant partie civile.
Au Gabon, nous assistons à une forme d’activisme atypique de pacotille. Beaucoup s’improvisent activistes sans connaître les motivations profondes, sans savoir, ni savoir-faire. Pour le savoir, il est totalement ignorant de ce dont il est question, de quoi même il s’agit.
Il faut la bonne méthode, la mieux indiquée est la « Non-violence » pour porter et faire porter les idéaux de paix, de justice et de dignité. La violence si la négociation échoue. Les revendications démocratiques et des libertés se transforment en attaques et injures publiques, de calomnies. Les réseaux sociaux, et les vidéos amplifient la perversion, la confusion, les infoxs et les atteintes des droits et libertés.