Critique d’Arsène Nguema Ndzime sur la situation du Conseil des Gabonais de France (CGF)

Pour précision, le CGF est une association de loi 1901 en France et Organe reconnu d’utilité publique au Gabon.

Le CGF avait pour ambition d’être le creuset de l’unité des Gabonais nationaux et binationaux résidents en France. Sa mission principale est de regrouper les associations gabonaises existantes sur toute l’étendue du territoire de faire prévaloir les notions d’entraide, de solidarité, d’équité et de fraternité en vue d’une contribution significative à tous les niveaux pour le rayonnement du Gabon.

Ladite ambition avait volé en éclat lors des évènements malheureux liés à la présidentielle de 2016.

Ce n’est qu’en 2023, très exactement le 12 mai 2023 que l’association a revu le jour par la désignation des membres exécutifs sous l’impulsion du Consulat du Gabon (la décision numéro 0036/MAE/SG/CGRG).

Alors, à ce jour, combien de Gabonais de France se reconnaissent dans cette association ?

Que représente le Conseil des Gabonais de France aujourd’hui ?

Sa légitimité actuelle permet-elle de réunir une large diversité, des hommes et femmes, jeunes et vieux de sa diaspora, sachant que le bureau dirigeant a été nommé par des autorités et non élu par les personnes qu’elle est censée représenter ?

Le changement de paradigme que nous vivons aujourd’hui à la suite de l’intervention du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), présidé par le Chef de l’Etat, Son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, impose un changement de perspective au niveau diasporique.

Compte tenu du contexte actuel, il va de soi qu’un travail de réconciliation entre tous les Gabonais de France puisse s’opérer.

Selon moi, cette volonté pourrait se traduire en acte concret qu’au sein du CGF – Organe d’État, reconnu d’utilité publique et non partisan.

Conduire le changement est un véritable défi pour le Gabon en général, et pour sa diaspora en particulier. Seule, la bannière CGF, donne la légitimité à parler au nom de la diaspora gabonaise de France. Encore faut-il que son expression et son action soient portées par une légitimité factuelle et représentative.

Arsène Nguema Ndzime, citoyen gabonais de la diaspora.

Paul Essonne

Journaliste

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