Covid-19 : Quand confinement rime avec moralité !

Plusieurs jours après l’entrée en vigueur des mesures de confinement relatif à la lutte contre le Covid-19, des questions demeurent.

Parmi celles-ci, le laisser-passer permettant la circulation ; les cours en ligne pour les apprenants de l’arrière-pays ne disposant pas des mêmes facilités que le grand Libreville ; le fait pour le Gouvernement de penser que pour vaincre la pandémie du Covid-19, il n’a pas besoin de la presse privée (aberrations) ; le même Gouvernement pense qu’il vaut mieux prendre en charge le loyer de l’étranger au détriment du cadre en voie d’intégration dans la fonction publique ou du retraité qui, aura payé dignement ses impôts et taxes pour soutenir l’effort du pays pour le développement etc.

Face à ces multiples interrogations auxquelles le Gouvernement aurait esquissé des réponses avant de mettre à exécution des mesures drastiques, nous nous  demandons si l’emprise de la modernité, de l’Internet, de l’androïde, de la civilisation occidentale, ne vient pas obérer, perturber notre savoir être et faire qui a longtemps guidé le cadre africain que nos aînés, prédécesseurs furent.

Ces cadres qui ont assisté et accompagné Léon Mba, Omar Bongo Ondimba, Houphouet-Boigny…

Ces dignes fils de l’Afrique qui malgré la pression colonialiste et les limites technologiques, ont lutté pour nos pays avec dynamisme et réalisme. Ils ont donné à leur peuple, le minimum possible, sans trop de rêve ni calcul lucratif. Ils ont su préserver leur appétit pour l’argent du contribuable, de l’Etat sans excès de rêve et de calcul.

Il est permis de rêver, de tout copier de l’Occident. Il est permis de vivre et de consommer modernité, mais demeurons réalistes pour deux raisons :

1/Le cadre de l’Occident, ne travaille plus pour le minimum vital (eau, électricité, transport, nourriture…). Il est hautement « numérisé » et s’en sert avec méthode et maîtrise.

2/En Occident, le dirigeant Politique ne prend pas des mesures pour quelques raisons, crises… que ce soit sans consulter le peuple (parlement).

Alors, rêvons bien mais faisons avec le peuple, la presse, le réalisme et le pragmatisme. Car avec eux nous pouvons tout faire même quand c’est impossible.

Je suis : Amal Jean Maurice Mboumba-Ibinda

Obone Flore

Journaliste

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