Covid-19 : Ali Bongo va durcir les mesures de restrictions.

 Le Président de la République, Ali Bongo,  dans un discours franc, a annoncé hier jeudi 11 février  lors de son discours à la nation,  la prise de nouvelles mesures, eu égard à la montée du nombre de cas positifs dans le pays.

Le   jeudi 11 février 2021, plusieurs  se sont une nouvelle fois interrogés sur le bien-fondé des  toutes les décisions prises par le gouvernement ces derniers mois.  Des décisions qui semblent ne pas tenir compte de la précarité dans laquelle se trouve les populations gabonaises, depuis 11 mois. Mais pour le chef de l’Etat,  la montée des cas positifs est préoccupante.

« Mi-décembre, le nombre de cas actifs, c’est-à-dire positifs au même moment à la Covid-19, est tombé à moins de 100. Mais depuis, ce chiffre a de nouveau fortement augmenté. Nous pourrions prochainement repasser au-dessus des 1 000 cas actifs. De fait, comme beaucoup de pays dans le monde, le Gabon est confronté à une deuxième vague.  Une vague plus haute que la précédente. Car le nombre de contaminations journalières est plus élevé. Certes, cette fois-ci encore, nos hôpitaux et nos équipes médicales sont prêts à livrer bataille face à cet ennemi », a dit le chef de l’Etat.

.Et d’annoncer  de nouvelles mesures pour sans doute contraindre les populations à prendre encore plus sérieuse cette pandémie.

« Dans les jours à venir, des décisions complémentaires sont susceptibles d’être prises. Celles-ci pourraient venir perturber nos vies quotidiennes.  Mais elles sont faites pour vous protéger, vous et vos proches. Et accélérer le retour à une vie normale, ce qui est notre vœu le plus cher »,  dit-il.

Un discours du Président de la    république qui risquerait,  à l’issue de la mise en place des nouvelles mesures de restriction de  provoquer des grincements de dents. Car, depuis 11 mois,  le peuple attend toujours d’être pris en compte  à travers un véritable accompagnement.  Sauf si, l’objectif recherché est de devoir les Gabonais souffrir  dans leur maison, si ce n’est pas déjà le cas.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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