L’histoire retiendra qu’un jeudi 3 mai 2012, dans la salle habituelle du Palais de la présidence de la république, s’était tenu un conseil des ministres sous le contrôle d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon. Ici, il question de démontrer que rien a changé malgré la colère du Chef de ne plus vivre ce genre de spectacle. Je vous invite à lire le contenu.
A l’entame des travaux, le conseil des ministres a salué la décision fort heureuse du premier Magistrat, Son excellence Ali Bongo Ondimba, président de la République, Chef de l’Etat qui, après avoir manifesté son indignation face à la recrudescence sans précédent des crimes, a décidé de l’organisation de sessions criminelles spéciales dans les tous prochains jours sur toute l’étendue du territoire national.
Les présumés auteurs de crimes de sang, d’agressions sexuelles et d’anthropophagie seront sévèrement punis, ce, conformément à la loi.
Cette décision combien salutaire participera non seulement à rassurer les populations, mais aussi à désengorger les prisons témoignant ainsi le respect dû aux détenus. Elle permettra également la consolidation de l’Etat de droit et l’édification d’une nation stable forte.
Le président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature a réaffirmé qu’il s’agit là d’une responsabilité collective et éternelle en faveur de laquelle dépendra la place de notre pays dans le concert des nations.
Finalement, qu’est-ce-qui a changé depuis ce conseil des ministres ? Les auteurs et leurs commanditaires vont déjà dans les pays frontaliers pour avoir le précieux sang qui donne le pouvoir… Il vous revient de réagir !
Nous ne sommes plus au stade de la tenue des sessions criminels. Les africains attendent les ministres gabonais commanditaires des crimes rituels des petits camerounais cesser leur fonction pour répondre à la justice.