Le 12 décembre prochain, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) va organiser son congrès extraordinaire à la demande du président dudit parti, Ali Bongo Ondimba. Un congrès dont l’ordre du jour n’est jusqu’alors détenu que par le distingué camarade. Le Parti au pouvoir ayant procédé dernièrement à l’absorption de plusieurs partis politiques, l’actuel Secrétaire exécutif et ses collaborateurs pourraient bien libérer certains postes aux responsables des partis absorbés.
En effet, qu’elles soient ordinaires ou extraordinaires, les congrès se présentent comme des séances cruciales où les congressistes doivent dresser un tableau de l’évolution et des réalisations du Parti. Lors de ces congrès, des décisions majeures sont prises concernant la vie du Parti. Les décisions les plus fréquemment prises au congrès ordinaire se rapportent souvent à des ordres du jour précis. Des ordres du jour discutés au préalable entre cadres du secrétariat exécutif. A la différence d’un congrès Extraordinaire, qui revêt un caractère d’exclusivité en ce fait qu’il est convoqué par le président du parti. De ce fait, il est le seul à détenir l’ordre du jour et les véritables motifs de ce conclave.
Eric Dodo Bouguendza qui semble avoir perdu le contrôle de ce parti, eu égard aux décisions et conflits qui règnent dans certaines circonscriptions politiques. Des conflits qui ont fait perdre au Parti démocratique gabonais des sièges lors des dernières élections locales et législatives.
Dans les provinces de l’Estuaire, de la Ngounié, de la Nyanga et dans le Woleu-Ntem, la pilule est encore difficile à avaler pour certains camarades. Ces derniers n’hésitent d’ailleurs pas à jeter leur venin sur le secrétariat exécutif dans les réseaux sociaux, pour exprimer leur mécontentement. Malgré des assises pour tenter de réconcilier les camarades desdites localités, rien n’y fait, les flèches empoisonnées, l’invective demeure la tasse thé de ces caciques du Parti au pouvoir.
Des raisons qui laissent penser que, Eric Dodo Bouguendza pourrait libérer son fauteuil pour un autre camarade, qui pourrait conduire le bateau PDG à bon port lors des prochaines élections présidentielles de 2023.

