Conflit frontalier Gabon / Congo : vers une détérioration des relations entre le Gabon et le Congo.

Les problèmes de famille des héritiers du défunt Président Omar Bongo Ondimba, seraient en train de fragiliser les relations diplomatiques du Gabon et du Congo. C’est en tout cas, ce que pensent plusieurs analystes politiques, à la suite du conflit qui vient d’opposer Omar Denis et les forces armées gabonaises aux frontières Gabon – Congo.

Protégé du Président congolais Denis Sassou Nguesso, Omar Denis Bongo serait arrivé à la  frontière gabonaise avec une délégation composée de 45 hommes en majorité des militaires pour assister aux funérailles de son oncle, Fidèle Andjoua Bongo Ondimba. Une délégation congolaise très mal perçue par les autorités gabonaises, qui ont tout suite dépêché les militaires à la frontière.

Omar Denis avait, selon les médias très proches du palais du bord de mer de Libreville, reçu une autorisation pour assister aux funérailles de son oncle, accompagné de 10 personnes et non 45. En cause, à  en croire, les griots du bord de mer, la pandémie du Covid-19 qui sévit toujours dans le pays. Un refus d’entrer sur le territoire gabonais à Omar Denis et à sa délégation qui suscite moult questionnements ? Le fils du défunt Président Omar Bongo est-il devenu une menace pour le Gabon ? Les relations d’amitié Gabon – Congo existent-elles encore ? Y a- t- il un conflit entre Ali Bongo et son petit frère Omar Denis ? Autant de questions qui mériteraient d’avoir des réponses, pour éviter une confrontation armée entre ses deux pays aux frontières.

Surtout que, les autorités ont été contraintes de recourir à l’armée pour empêcher le fils du défunt président de rentrer au Gabon avec sa délégation de 45 personnes,  dont-on affirme être armée.  « L’objectif est tout simplement de faire respecter le droit. Il y a des règles. Chacun est tenu de les respecter », a relevé le média  du bord de mer.

Qu’à cela ne tienne, ces différents conflits aux frontières du Gabon et du Congo ces dernières années, devraient amener les présidents des deux pays respectifs, à méditer sur les conséquences dans  la sous-région.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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