La prise de décisions dans une famille, un clan, varie aujourd’hui selon que vous êtes riche ou misérable. C’est en fonction de la position sociale des membres d’une famille.
Pour le dire simplement, c’est celui qui est « riche ou qui possède plus de moyens, ou un poste politique » qu’on attend désormais pour venir décider lorsque les problèmes se posent dans la famille, dans le clan, dans le village.
Ces habitudes participent, hélas, à la destruction des droits d’aînesse, de la cohésion familiale, des liens de parenté, de la coutume et de la tradition.
Il est donc aujourd’hui difficile de savoir comment les décisions sont prises dans tel ou tel groupe ethnolinguistique.
Reportées au niveau de l’État, c’est à travers la ligne hiérarchique que se prennent les décisions.
La grande question que tout le monde se pose est donc de savoir si cette façon de faire participe du développement et de la cohésion sociale au Gabon ?
Cette problématique est au centre du fonctionnement du CTRI. Autrement dit, comment le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) prend-t-il ses décisions en sachant que celles-ci doivent impacter tout un pays.
Pour ce débat ouvert, il faut comprendre que la prise décision doit s’appuyer sur des informations et des analyses précieuses et objectives qui servent de base à la prise de décisions éclairées et informées. Il est donc important de procéder à une évaluation réalisée de manière rigoureuse et systématique, car après tout, l’évaluation peut se définir comme étant une aide à la décision.
Débattons sans passion.
PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ INTERUNIVERSITAIRE DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL