« Combien vont couter les promesses à court terme de Bilie By Nze ? » s’interroge Petit-Lambert Ovono.

Personne ne le sait.

Le Premier ministre ne l’a pas dévoilé lors de sa déclaration de politique générale.

Yves Fernand Manfoumbi porte-parole du gouvernement ne l’a pas annoncé non plus lors de son point de presse du mercredi dernier.

Du coup, comment croire à des annonces lapidaires qui ne précisent ni le chronogramme, ni le coût des projets, ni les indicateurs de processus et de réalisation?

On sait juste une seule chose: Bilie By Nze va poursuivre les projets entamés par ses prédécesseurs. Lesquels au juste?

Ceux découlant des plans de travail ministériel déclinés du PSGE?

Ceux du PRE, ou encore ceux du PAT?

Ou alors ceux entamés à la suite des évènements imprévus qui n’en finissent pas de tout détruire au Gabon faute d’entretien ?

Pourquoi Bilie By Nze n’a pas choisi trois ou quatre projets prioritaires qu’il est capable de piloter et qui peuvent produire des résultats durables dans le laps de temps qui reste avant les élections?

En ne suivant pas cette voie, il a balayé d’un revers de la main le pragmatisme, premier P de son action.

Il a allumé en même temps le feu des suspicions, la première étant qu’il ne veut pas d’élections en août 2023, la deuxième que son discours de politique générale n’était que la présentation du programme de campagne de son candidat; la troisième enfin, étant qu’il a profité de cette tribune pour mobiliser la République et le monde pour faire campagne au frais du contribuable.

Les concurrents et le peuple s’en souviendront le moment venu.

Tic tac, l’horloge de l’évaluation concomitante est en marche.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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