Il ne viendrait à personne l’idée de considérer Jean Luc Godard, qui vient de mourir à Rolle, sur les rives du lac Léman en Suisse, le 13 septembre, à l’âge de 91 ans, comme l’un des plus grands réalisateurs de cinéma. Son nom au générique d’œuvres de la Nouvelle Vague était pourtant une garantie de savoir-faire et d’habileté technique. Il a été au service des scénarios, voire des concepts qui engendrent ces films.
Les cinéphiles pleurent la disparition de ce réalisateur estimé. Son héritage sera à jamais inscrit dans le monde du cinéma. Jean-Luc Godard, n’a cessé de casser les codes du 7e art, en détournant les techniques et en innovant par toute sorte d’expérimentations. Inventeur permanent, il laisse une œuvre politique et esthétique considérable et très influente. Entre le cinéma et la presse, sa carrière s’est étalée sur plus d’un demi-siècle. Le réalisateur français était aussi célèbre pour ses réalisations que pour ses critiques aux Cahiers du Cinéma. Rappelons qu’il est l’un des piliers de « La Nouvelle Vague », une nouvelle tendance qui a émergé à la fin des années 50 où des jeunes cinéastes anti-conformistes vont bousculer les règles très établies du cinéma français et permettre ainsi à un nouveau cinéma d´émerger : le cinéma d´auteur. Dès lors, place aux inconnus, aux tournages dans la rue, aux histoires simples, parfois autobiographiques, et bien souvent à l´improvisation. Le cinéma gagne en naturel et en simplicité.
L’influence de Jean-Luc Godard dans le monde du 7e art est considérable, depuis les années 1960. Il n’a pas seulement bouleversé les règles du cinéma, Godard a changé la façon d’écrire, de réaliser, de tourner et de monter.