La nouvelle provient des avocats des ayants droit de l’homme de médias assassiné et dont le corps sans vie mutilé a été retrouvé le 22 janvier dernier annonce le site le journal du Cameroun. Ce jour là, l’émotion et la colère étaient au rendez-vous dans ce pays de l’Afrique centrale et même au-delà.
Et le site en ligne de poursuivre. Le collectif des avocats des ayants droit du journaliste Martinez Zogo assassiné dans des conditions atroces, dénoncent l’imposture de certaines personnes se disant proches du défunt. « Certaines personnes se prétendent de la famille de feu Martinez Zogo notamment sa demi sœur prénommée Crescence Amougou et un certain oncle maternel alias François Bessala Tsala ».
Ces derniers « ont entamé des démarches pour collecter l’argent et des dons en vue de l’organisation des obsèques de feu Martinez Zogo dont les enquêtes sur son odieux assassinat ne sont qu’à leur phase préliminaire », relaie le collectif des avocats via un communiqué en date du 7 février 2023.
Ces personnes citées ne se limiteraient pas à collecter des fonds et des dons. « Il se murmure même que ces imposteurs se sont rendus ce jour à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé pour profaner la dépouille de feu Martinez Zogo, de même qu’il est avéré qu’ils ont osé faire déposer une plainte pour assassinat par un mineur qui n’a pas la capacité juridique. Ces imposteurs n’ont jamais reçu le moindre mandat des ayants droit légaux de Martinez Zogo au sens du code civil pour agir en leur lieu et place », dénoncent les avocats.
A cet effet, dans une correspondance, le collectif des avocats a pris soin de transmettre aux autorités la liste des ayants droit légaux de Martinez Zogo. Ce sont ses deux enfants dont une fille majeure de 24 ans, la compagne du défunt, le frère du défunt qui sont assistés par la tante du défunt. Cette liste a été transmise le 2 février dernier. Par la même occasion, la famille a demandé aux autorités de sceller le corps de Martinez Zogo pour éviter le trouble à l’ordre public au moment où les enquêtes ne sont qu’en phase préliminaire.
Source : Journal du Cameroun