Bitam/Viol : une mineure violée en cellule par un policier.

C’est dans une cellule du commissariat de Bitam qu’un policier, Mbo Eya, lui-même en garde-à-vue pour indiscipline notoire, a assouvi son instinct sur une adolescente de moins de 15 ans.

C’est l’horreur à Bitam. Une jeune adolescente, Léonie, a été violée par un policier du commissariat de Bitam. Elle s’est retrouvée en cellule avec son père, sa tante et d’autres personnes pour nécessité d’enquête dans l’affaire Ntsame Nkizo’o, du nom de l’octogénaire de 85 ans, disparue depuis quelques jours à Bitam.

Selon la justice, l’affaire de la vielle Ntsame Nkizo’o n’ayant pas encore démêlée les fils de l’écheveau, la décision a été prise de maintenir les membres proches de la disparue en cellule pour nécessité d’enquête, à Bitam.

Sauf que dans ce commissariat, lieu de leur détention, se trouvait également Mbo Eya, un policier marqué par une indiscipline caractérisée. Cette indiscipline, lui a valu plusieurs blâmes, et d’autres sanctions disciplinaires dont plusieurs séjours en cellule. Lorsque Léonie, la victime et ses parents sont arrivés, ce policier purgeait un emprisonnement de trois mois. Cette peine, plus tard, a été allégée par des sorties, le jour et la nuit, où il regagnait la cellule dans laquelle se trouvait aussi le père de Léonie, Luther.

Le sieur Mbo Eya, pour réaliser sa salle besogne, va procéder à des intimidations à l’endroit du père de la victime. Il lui rappellera d’abord que malgré sa présence en cellule, il demeurait un homme de loi tandis que lui, est considéré comme un présumé. Et que, en l’espèce, il passera des moments difficiles dans ce lieu (cellule). Il va mettre à exécution ses menaces.

Il versera régulièrement de l’eau à l’endroit où Luther dormait. La cellule étant exiguë, chaque prisonnier avait son coin où il pouvait dormir. Chaque soir, Luther trouvait son coin de sommeil inondé, sans possibilité de se plaindre. Conséquence, il passait ses nuits debout.

Par la suite, il passera aux menaces physiques, en promettant de lui rouer de coups de points, quand ce n’étaient pas des insultes et du chantage. C’est après leur retour d’Oyem, après avoir été auditionné par le juge chargé de l’affaire de l’octogénaire que la nuit, le policier, comme à l’accoutumée est revenu en cellule pour dormir. Mais, chose curieuse, selon le témoignage de Léonie, il tenait deux briques de Mesa, un vin rouge en carton.

Revenu tard, le policier va trouver la cellule pour hommes fermée. Alors, il va se diriger vers la cellule réservée aux femmes. De là, il proposera à Léonie de consommer avec lui. L’adolescente va refuser. Une autre congénère, de nationalité camerounaise, arrêtée pour les mêmes faits, va accepter de partager le vin avec lui, jusqu’à tomber dans un profond sommeil éthylique.

Selon le témoignage de la victime, il va profiter de ce moment de calme pour lui faire du chantage et du harcèlement. Il lui dira d’accepter ses propositions si elle veut qu’il cesse de maltraiter son père en cellule. Léonie devra consentir à coucher avec elle. Ainsi, son père ne sera plus brimé, ridiculisé devant les autres. Elle ne cèdera pas.

Toute la nuit, il va la harceler, en promettant de passer désormais aux bastonnades, parce que, disait-il, il est un homme de loi, donc intouchable. Il va d’ailleurs obliger l’adolescente à sortir de la cellule. Une fois dehors, il tentera d’assouvir ses pulsions. Mais, un coup de fil viendra détourner son attention, ce qui permettra à Léonie de s’échapper pour regagner la cellule. Elle sera rattrapée et là, il la prendra de force pour commettre l’acte infâme.

La jeune adolescente, encore vierge, va subir ses assauts dans une douleur atroce, la main du criminel fermant sa bouche pour étouffer ses cris. Tout en lui intimant l’ordre de n’en parler à personne. Sinon, son père et elle subiront des représailles.

Quelques jours après, la proximité entre Léonie et son bourreau va attirer l’attention de son père, Luther. Ce dernier, interdit de communiquer avec ses co-accusés, dont sa fille, va demander à sa femme de percer le mystère. En plein commissariat, après avoir usé de toute la rhétorique, et après avoir mis l’adolescente en confiance, Léonie va avouer le forfait. Elle racontera dans les menus détails, tout ce qui s’est passé. Toute chose qui va révolter la mère.

Les cris de la mère vont alerter du monde, dont le capitaine. Appelé pour finir donner sa version, le policier reconnaîtra les faits à lui reprochés. Mais dira qu’elle était consentante. Ce qui va provoquer l’ire du capitaine. Il sera aussitôt arrêté. Une plainte a été déposée aussitôt par la victime avec le certificat médical, au parquet d’Oyem. La visite chez le médecin a confirmé un acte de défloraison brutale.

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