*Au rendez-vous des postes de gestion du pays, les valeurs defendues d’antan ne sont plus qu’un ancien souvenir

Le système gabonais de gouvernance politique et économique restera à jamais sinon très longtemps un bal grandeur nature, pour dévoiler les hommes ou les femmes qui se donnaient pour des modèles de vertu et semblaient être des énigmes.

Des années 1990 à nos jours, les hommes politiques, la société civile, les activistes et les hommes dits d’église défendeurs d’une certaine éthique, d’une certaine idéologie de la República, d’une certaine orthodoxie politique et emprunts d’un idéal de vertu nous ont révélé à l’approche des nominations que ces valeurs défendues sur le long terme n’étaient en réalité pour eux que le moyen d’augmenter les enchères sur un marché politique où le distributeur des postes reste toujours le système. Ce système semble avoir mieux compris sur la durée, chacune des catégories des hommes cités plus haut, que ces hommes ne savent qui ils sont eux-mêmes en vérité.

Faut-il appauvrir, chosifier les hommes pour au final, soit leur donner une valeur ou attendre qu’ils se donnent eux-mêmes une valeur ? Faut-il jouer avec le temps ou l’âge des forces en présence pour au final nous révéler qui elles étaient vraiment??

Cette technique semble si pernicieuse, oui mais, il faut comprendre que le système n’est pas un enfant de chœur.

Naître, se développer et grandir dans un système de pourrissement des valeurs est néfaste même pour les personnes qui des années durant ont développé certaines valeurs appréciables. L’âge et le temps resteront pour toujours des facteurs pour mieux connaître les hommes qui se sont camouflés dans un reflet de grand esprit. Le système semble si aguerri qu’il retombe toujours sur ses pattes et donne la direction à la société en favorisant le surplace.

Mais comment atteindre le développement avec un système pourri qui refuse le développement et avec des hommes qui dans le fond ne veulent que des postes ???

Comment conjuguer vers la félicité quand les variables de gouvernance ne sont pas suffisamment prêtes, ni préparées pour ce cap enviable ??

Il n’y a pas de réelle société de progrès, sans des hommes prêts à mourir pour elles. Au Gabon, il semble manqué ces hommes de qualité.

Le système était sur le point de se faire lui-même hara kiri quand à la dernière minute il s’est amputé du pied qui semblait le conduire droit vers la tombe.

Quel est l’homme qui édifiera la société tant attendue, tant désirée  par notre peuple ? Cette société juste et équitable.

Il a fallu El Hadj Omar Bongo devenu Omar Bongo Ondimba pour ériger le pandémonium Gabon actuel, mais la société gabonaise dans ses tréfonds recherche son messie, son héros pour mettre fin à ce système moribond et pour ériger le grand pays que nous sommes en droit d’attendre en tenant compte de nos potentialités. Cet homme pourrait-il être le général Brice Clotaire Oligui Nguema ? Autant le temps sert au système pour neutraliser les forces en présence autant il nous permettra de découvrir pas à pas le « héros » du 30 août 2023.

Jean-Arsène HOULA-HOULA

Paul Essonne

Journaliste

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