Atteinte aux bonnes mœurs : la star créole est-elle un modèle pour la jeunesse Gabonaise?

Depuis la publication sur les réseaux sociaux des vidéos obscènes des élèves et lycées du  pays, des initiatives ont été entamées pour sensibiliser les apprenants.  Créole une artiste  gabonaise a été sollicitée  par les initiateurs  du projet, pour sensibiliser les élèves dans les établissements de la capitale.

En  tournée de sensibilisation aux bonnes mœurs  dans les établissements scolaires de Libreville depuis quelques jours.  La star  Créol demande aux élèves des lycées et collèges de Libreville  de ne pas reproduire ce qu’elle fait sur ses vidéos.

Des images et des  artifices  qui ont  souvent été très contestés  par certains responsables politiques et autorités administratives du pays.  Sur les réseaux sociaux,  cette dernière n’hésite pas à présenter les formes de son corps.  Une attitude et un comportement  que la star gabonaise considère comme  faisant partie de son  travail.  Sauf que, aujourd’hui,    dans les établissements secondaires du pays, ces images et clips vidéos ont une influence sur  le comportement des  jeunes, notamment de la jeune fille.

Dans les différents établissements de la capitale que sa délégation a visité le discours était quasi identique, « ce que vous voyez sur les réseaux sociaux ce sont des buzz arrangés. En tant qu’artiste, on fait des placements de produits, du marketing. Tout ça, c’est du théâtre, si vous voulez ; c’est comme dans un film ; ça ne ressemble en rien à la vraie vie », a révélé la star. Avant de préciser que,  « ce que je fais sur les réseaux sociaux, c’est mon travail. Il ne faut pas le reproduire que ce soit dans les tenues ou dans les attitudes », dira cette dernière.

Ainsi, si l’initiative est louable, il n’en demeure pas moins que,  faire admettre à un fan, ou aux jeunes que la vie de la télévision  n’est pas de la réalité est une tâche difficile.   Il revient donc aux  artistes tels que,  Créole dont la présence au sein des établissements suscite des interrogations,  de revoir leurs mécanismes  et stratégies  pour vendre leurs images à l’extérieur.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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