La question mérite d’être posée, car, au-delà du fait qu’elle soit une filiale du fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FIGIS), l’impact des activités de ladite société au Gabon n’est pas visible. Depuis le début de cette année 2021, son responsable, Andrew Gwodog, ambitionne d’implanter cette société en Afrique centrale. Qu’en est –il de la situation au Gabon ?
Le fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FIGIS), dont la SCG-Ré est une filiale, était engagé dans plusieurs projets d’envergure nationale dans le pays. Des années après, ces projets sont à l’arrêt pour manque de financement. La baie des rois est une illustration parfaite. En 2019, au moment où, l’on parlait d’une relance de ce chantier, le responsable de cette structure affirmait que, « C’est à nous de concrétiser les choses, de montrer que le projet a de l’avenir, », avait reconnu Serge Thierry Mickoto, président du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), chargé du projet durant cette période. Avant d’expliquer que, « l’erreur qui a été faite au départ a été d’engager les travaux simultanément sur les 40 hectares. Désormais, nous nous sommes recentrés sur une parcelle, et les choses avancent », avait affirmé Serge Thierry Mickoto, à Jeune Afrique en 2019. La suite du projet est connue de tous les gabonais.
Et pourtant, au sein de cette structure, il existe la SCG-Ré qui a pour mission de gérer au nom et pour le compte de l’Etat Gabonais, la Cession légale sur les primes et cotisations des sociétés d’assurances exerçant au Gabon. De l’argent qui aurait pu permettre à l’Etat de relancer ce chantier. La SCG-Ré a-t-elle suffisamment de moyens financiers pour accompagner les entreprises ? A quoi sert l’argent de l’Etat au sein de cette société, si elle ne peut pas aider les sociétés ou entreprises gabonaises ?
Autant de questions qui mériteraient d’avoir des réponses, surtout que cette entreprise ne communique que pour annoncer de nouveaux investissements. Le portefeuille d’affaires et la consolidation des parts de marché semblent être désormais les grands objectifs du patron de cette structure, Andrew Gwodog. Nonobstant le fait qu’au sein de cette structure, l’Etat possède des actions. Reste à savoir si, ces actions sont encore au nom de l’Etat gabonais ?