Le Syndicat des Artistes (SYA), créé en 1998, Récépissé N°14/98/ML-SG du 23 septembre 1998, organise la semaine prochaine, une Assemblée générale appelée : « Assemblée générale des Artistes Libérés ». Cette réunion arrive après que le Syndicat des Artistes a exprimé ses vifs remerciements et soutien total au Général Brice Clotaire Oligui Nguema pour avoir libéré notre pays le 30 août 2023 en mettant fin au régime tyrannique et criminel d’Ali BONGO.
En effet, longtemps opprimés et réduits à l’état de pauvreté et de mendicité absolu, par le régime BONGO-PDG, les artistes gabonais ne doivent plus leur salut qu’au Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et au Général Brice Clotaire Oligui Nguma. D’où cette Assemblée générale, qui a pour objectif principal de faire en sorte qu’ils (les artistes) intègrent le processus de mutation de notre pays vers la Nouvelle République en construction.
Au cours de cette réunion, les artistes entendent donc répertorier leurs principales besoins, devant être soumis au Président de la Transition, Chef de l’État, au cours d’une audience qu’il voudra bien nous accorder.
Le secteur culturel renferme un grand nombre d’industries et d’entreprises culturelles potentielles. Il est donc un pan important de l’économie. A cela, s’ajoute « l’artiste » lui-même, qui est un agent économique à travers l’impôt qu’il est appelé à payer quand les conditions lui permettent d’exercer parfaitement son métier.
Mais, fait curieux, le pouvoir BONGO-PDG, qui est pourtant constitué d’intellectuels, a toujours fermé les yeux sur cette réalité, en réduisant l’artiste gabonais à l’état de pauvreté et de mendicité.
Durant les 14 ans de règne d’Ali BONGO, qui est pourtant un artiste, aucune mesure gouvernement prise en faveur des artistes, visant l’amélioration de leur condition sociale. Au contraire, quand il arrache le BUGADA en 2013, c’est pour le mettre entre les mains de ses amis qui en ont fait leur source d’enrichissement personnel. Quid des promesses de construction des salles de spectacle, des musées, des conservatoires, etc., dont aucune n’a été tenue !!
Source: Norbert Epandja