Assemblée générale de l’intersyndicale des régies financières et administrations affiliées.

Convoquée pour ce mardi 11 mars à l’esplanade du ministère des comptes publics, l’assemblée générale de l’intersyndicale des régies financières et des administrations affiliées (IRFA) axée préalablement sur le compte-rendu  des négociations entre les agents des régies financières et le gouvernement a finalement tourné à la revendication de la reconnaissance de leurs efforts par des mesures concrètes.
Après 15 mois de discussions, les agents des régies financières attendent un signal fort du président concernant deux revendications essentielles : la levée de la décote et le paiement des arriérés. Cette attente est limitée à une période d’un mois, du 11 mars au 11 avril 2025. Les agents se déclarent prêts à soutenir le président jusqu’au 12 avril, à condition qu’il fasse un geste en leur faveur.
Il faut rappeler que lors des négociations de nombreux points issus du cahier de charge ont connu un dénouement heureux à l’exemple du dégel des situations administratives, permettant aux agents de participer à des concours professionnels, la réécriture de décrets (décret 429 et décret 160) pour améliorer les conditions de travail et la  mise en place d’un guichet unique pour le traitement des carrières administratives.

Bien que des avancées administratives aient été réalisées, les agents insistent sur la nécessité d’une incidence financière pour que ces améliorations aient un impact réel sur leur situation. Les agents affirment leur engagement à contribuer à la mobilisation des recettes et à l’amélioration de l’économie du pays, soulignant leur rôle crucial dans la prise de décision économique.

Aussi, ont-ils affirmé que, bien que la situation économique soit difficile, il est possible de répondre aux revendications des agents, tout en soulignant l’importance de soutenir ceux qui sont à la source des revenus.

En somme les agents des régies financières sont dans une phase d’attente active, espérant des gestes concrets du gouvernement pour répondre à leurs revendications. Les négociations ont déjà permis d’obtenir des avancées significatives, mais l’impact financier reste une préoccupation majeure. Les agents se montrent déterminés à contribuer à l’économie du pays, tout en insistant sur la nécessité d’une reconnaissance de leurs efforts par des mesures concrètes.

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