Armel Bounda Balonzi, le ministre des transports à t-il peur du Directeur général des transports terrestre ?

C’est la question se pose l’ensemble des agents en service à la direction général des transports terrestres et les usagers qui n’arrivent pas à comprendre que malgré des dénonciations sur les fausses cartes grises, les cartes grises à doublon et les visites techniques frauduleuses que l’on enregistre à Auto bilan,  rien est fait non seulement pour améliorer le service mais aussi pour qu’il prenne la pleine mesure qui est la sienne. 

Des syndicats ont  entrepris des actions de dénonciations publiques, parce-que jusque-là,  la DGTT par la voix de son directeur général ne semble toujours pas disposée à conduire les réformes qui s’imposent pour mettre un terme aux faits décriés depuis des semaines. A la suite de la collecte et de la centralisation de toutes les informations relatives à ces faits criminels, les syndicats affirment avec certitude qu’il y a des implications qui mettent en doute la probité des responsables de cette administration.

Dans le cas des fausses cartes grises par exemple, ils  constatent que depuis le début des dénonciations plus aucun véhicule ne se présentent en visite technique à Gabon Autosur avec des documents de cette nature. Mais il est évident que les véhicules sont pourtant bien en circulation. Alors, où vont-ils désormais établir leurs visites techniques ? Pourquoi cette situation ne préoccupe-t-elle pas le directeur général des transports terrestre et le ministre Armel Bounda Balonzi ?

Pourquoi à ce jour, les syndicats qui dénoncent ne sont  pas conviés à une séance de travail indiquant les orientations des investigations sur ces faits désormais considérés par tous dans le secteur comme un phénomène social ? Pourquoi ce silence Du directeur général des transports terrestre et du ministre en charge de département  face à une reproduction frauduleuse d’un document aussi sensible que la carte grise ? Pourquoi les responsables du centre national d’édition de documents de transports veulent faire croire à une situation sans gravité dédramatisant ces faits ?

En ce qui concerne  des immatriculations controversées et des fausses visites techniques, là encore aucune action n’est entreprise. Le centre de contrôle technique Autobilan Agréé a admis devant tout le monde qu’il sous-traite le service d’établissement des plaques d’immatriculation à son concurrent Gabon Autosur. Cette pratique constitue une violation en son article 3 des termes de sa convention qui la lie au ministère transports. C’est dans ce même esprit que la délivrance des plaques destinées aux immatriculations temporaires se retrouvent en plaques diplomatiques. Les professionnels  de la sécurité routière constatent également que dans la même logique, cet entreprise délivre encore en toute impunité les visite techniques poids lourds sans matériel ni installations appropriés.

Ainsi, l’attitude inconséquente des responsables de la DGTT porte à croire que le Gabon  évolue dans un pays sans foi ni loi, vue qu’aucun signal fort ne vient marquer les plaintes dans une affaire qui impact la sécurité routière, la sécurité publique et la sécurité nationale avec une incidence sur l’économie nationale.

S’agissant des cartes grises, il est temps d’ouvrir une enquête pour savoir à qui profite les sous déclarations d’immatriculations. A cela s’ajoute du comment solutionné l’épineuse question de la numérisation des documents de transports qui constitue la réponse adaptée pour mettre un terme à l’usage du faux et à la fin des doublons. Devant toute l’assistance à ses échanges, il a aussi été clairement admis que la société SGTC/Autobilan Agréé ne disposait pas d’équipements et d’installations exigées pour effectuer les visites techniques poids lourds. Par conséquent il fallait procéder à l’arrêt immédiat desdites prestations au sein de cette entreprise, sur ce volet le ministre des transports Armel Bounda Balonzi, le sait très bien.

Pour ce qui est de la légalité du Certificat provisoire d’immatriculation Rien ne fixe le cadre légal d’établissement, de délivrance et les limites applicables ou d’exploitation de ce documents et la Note du directeur général des transports terrestres, en date 15 février 2018 dans laquelle il dénonce lui-même le caractère illégal de ce document, il y a lieu de penser que les automobiles sont trompés volontairement. Une question se  pose encore celle  de savoir à qui profitent ces sous déclarations d’immatriculations ?

Monsieur le ministre des transports il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard, car la vie des compatriotes en dépendent.

Chimène Okome

Journaliste

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