APRES L’INCIDENT D’HIER AU SENAT AUTOUR DES LEADERS D’ALTERNANCE 2023 | MON MESSAGE A TOUS LES PATRIOTES GABONAIS

Chers compatriotes,
Les fossoyeurs de la République mettent à nouveau notre amour pour le Gabon l’épreuve, après avoir soupesé la détermination des Gabonaises et des Gabonais à sanctionner en cette année électorale 2023 la tentative d’un troisième mandat injustifiable et, surtout, indécent d’Ali Bongo Ondimba au sommet de notre pays.
En effet, alors qu’il s’est déjà déclaré candidat à l’élection présidentielle d’août 2023, en déposant sa candidature au Centre Gabonais des Elections (CGE) comme nombre de nos Leaders politiques  de la Plate-forme Alternance 2023,  Ali Bongo Ondimba se permet encore de changer les règles du jeu, pense-t-il à son avantage, en modifiant la loi électorale pour tenter de contourner lâchement le rejet de sa gouvernance par des Gabonaises et des Gabonais épris de changement jusque dans son propre camp politique, le Parti Démocratique Gabonais (PDG).
La dernière absurdité en date, après la mascarade des dispositions électorales antidémocratiques nées de la dernière concertation politique des dupes de février dernier, consisterait à supprimer, entre autres, l’usage des enveloppes accolées qui évitaient pourtant de monnayer son vote en apportant hors du bureau de vote la preuve de son choix à des « démarcheurs électoraux » mandatés par le pouvoir PDG.
Nous devons tous condamner avec la dernière énergie cette énième provocation d’Ali Bongo Ondimba tout en le tenant d’ors et déjà responsable des conséquences diverses qui pourraient en découler.
Le climat qui a hier prévalu à l’entrée du Palais du Sénat de Libreville en est déjà la parfaite illustration. Puisque des Leaders de la Plate-forme Alternance 2023, dont Raymond Ndong Sima et Mike Jocktane partiulièrement, ont été brutalisés ou importunés par des zélés et parvenus comme Cyriaque Mvourandjiami : un simple sénateur « nommé » doublé de sa casquette de soi-disant  directeur de cabinet politique du Distingué Camarade Président du PDG. Lui qui n’a pas le parcours politique de Paulette Missambo, d’ Alexandre Barro Chambrier ou la respectabilité d’un François Ndong Obiang et d’un Edmond Okemvele Nkogho.
Les usages républicains voudraient qu’on respecte ces anciens hauts cadres administratifs et politiques de notre pays même s’ils sont de l’opposition. Que les zélés d’aujourd’hui n’oublient pas qu’ils pourront se retrouver à leur place demain !
Occasion donc de faire observer que ceux qui ont prétendu vouloir organiser des élections apaisées au PDG sont les premiers à créer la zizanie et le bordel. Il suffit, disais-je, de relever toutes les modifications iniques infligées à la loi électorale depuis cette fameuse concertation politique dont nous avons dénoncé les trompeuses motivations alors que nous la sollicitions en amont pour faire adopter de vraies dispositions de transparence électorale. En vain.
Le pouvoir avait plutôt choisi de « dealer » avec son opposition de circonstance et complice qui, d’ailleurs, ne semble pas présenter de candidats majeurs à ces élections. Quel était alors l’intérêt à agir de ces « opposants du pouvoir PDG » ?
Depuis plusieurs jours à Libreville, par exemple, nous sommes nombreux dans l’incapacité de retirer une fiche ou cet inutile récépissé de déclaration des biens à la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Pourtant, ce fameux document n’est pas exigible aux candidats aux élections législatives logés en province.
Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? Pourquoi nous perdre du temps avec ce document alors qu’il est exigé aux élus, une fois qu’ils le seront au terme du scrutin, de déclarer leurs biens ?
Une organisation bancale digne des médiocres à la tête de l’Etat. Et pour preuve…
En 2023, à l’ère du tout numérique, des pères et des mères de familles sont obligés d’attendre sous le soleil, durant des heures et au mépris du respect de leur dignité, des documents administratifs qu’on aurait pu dématérialiser avec un système informatique et d’authentification par code QR. Où en est-on d’ailleurs avec la fameuse informatisation des procédures administratives promises par l’Aninf sous Ali Bongo Ondimba ?
La Cour constitutionnelle ayant annulé le décret et le « mangement » qui étaient prévus autour de cette affaire, pourquoi continuer en emmerdant des honnêtes citoyens qui n’ont pas pour la plupart grand-chose à faire déclarer !
Parce que l’accaparement des richesses du pays, l’enrichissement illicite, la corruption et les détournements des biens et deniers publics sont la spécialité de l’environnement d’Ali Bongo Ondimba, ses valets et sa « légion étrangère » ! Combien parmi ses collaborateurs sont-ils en prison après avoir été candidats élus du PDG ? Où était la fameuse commission à cette époque ? Et c’est nous, qui n’avons rien à voir avec tout ce qui précède, que ces gens veulent emmerder !
Chers compatriotes,
Ali Bongo Ondimba et ses derniers soutiens apparents du Parti Démocratique Gabonais, incapables de s’assurer un plébiscite sans contraintes immorales et incapables de respecter la Constitution qui, à travers l’isoloir et les enveloppes accolées, impose le principe du vote secret, espèrent s’acheter les suffrages de certains électeurs comme ils pensaient pouvoir le faire pour les inscriptions sur les listes électorales. Chiche !
En réalité, Ali Bongo Ondimba et ses derniers soutiens apparents sont informés de ce que nombre de compatriotes de l’opposition, de la société civile et surtout du pouvoir PDG fatigués de subir les injonctions d’une certaine « légion étrangère » politiquement illégitime, puisqu’absente des batailles électorales et du terrain politique mais occupant les plus hautes sphères de décision, sont fermement décidés à sanctionner leur ambition pour un troisième mandat.
Une ambition décidée à mépriser la ferme volonté de changement et d’alternance d’une majorité de Gabonais alors que l’exemple à suivre par Ali Bongo Ondimba est celui du président Sénégalais Macky Sall. Lequel a, bon gré mal gré, écouté les voix de ses compatriotes en s’interdisant justement un troisième bail à la tête de l’Etat. Cela en dépit d’un bilan, dit-on par ailleurs, relativement acceptable.
A l’opposé, et dans notre pays malheureusement, un homme, Ali Bongo Ondimba, s’entête à s’accrocher au pouvoir malgré les faits et les signes du temps qui lui recommandent plutôt de demander « pardon » au Peuple gabonais et de s’en aller !
D’ailleurs, deux de nos compatriotes, Mays Mouissi et Harold Leckat, viennent de démontrer à la face du monde que son bilan et celui de sa « légion étrangère » sont catastrophiques. A la lecture de leur rapport, seules 13 réalisations sur les 105 promises en 2016 par Ali Bongo Ondimba ont été effectives. Un tel bilan médiocre ne mérite évidemment qu’une sanction de masse dans les urnes.
Chers compatriotes,
Les gesticulations actuelles et le baroud d’honneur du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba ne nous étonnent guère.
Malgré ces actes du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba contre le Peuple gabonais et contre la démocratie déclinée au sens noble, nous devrons, forts des leçons tirées des expériences électorales passées et des conséquences au Parlement de l’abstention observée en 2016 et 2018, « dégager » les fossoyeurs de la République par le verdict des urnes.
Parce que nous ne devrons plus demain être complices du maintien au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba et sa « légion étrangère » qui nous imposeront alors d’autres lois plus iniques et éloignées de nos us et coutumes.
C’est pourquoi nous devons répondre à appel à la mobilisation massive dans les urnes de tous les Patriotes en faveur de tous les candidats consensuels aux élections présidentielle, législatives et locales de 2023 de notre Plate-forme Alternance 2023 !
Chers compatriotes,
Quelles que soient les manigances, le pouvoir PDG d’Ali Bongo Ondimba et « sa légion étrangère » seront battus en 2023 comme par le passé !
Agissons dans ce sens et disons-le leur avec fermeté au quartier, au village, dans nos villes, dans les médias, dans la presse, sur les réseaux sociaux et partout ailleurs. Sans aucune hésitation.
Pour ce faire, notre responsabilité aujourd’hui, Patriotes de tous bords, est désormais de nous mobiliser dans les urnes mieux qu’en 2016 pour ne laisser aucune chance à leur fraude. Notre responsabilité est aussi dans notre capacité à sécuriser mieux que par le passé les résultats réellement sortis des urnes dans chaque bureau de vote.
Car, c’est véritablement dans chaque bureau de vote que se jouera le destin de ces élections. Grâce à notre vigilance, notre victoire que nous savons tous certaine se jouera autour de notre détermination à détenir tous les vrais procès-verbaux et à en immortaliser autant que possible les informations par l’image, le son et la vidéo.
Notre victoire ne doit plus nous être volée. Ensemble, nous devrons la défendre si besoin, quoi qu’il nous en coûte. Pour notre dignité, pour nos enfants et pour les générations futures car nous en avons assez de ces imposteurs et antidémocrates !
Menons ce combat patriotique en masse, dans l’unité et la solidarité, tout en nous rappelant que « notre nombre sera notre force ! »… Avant, pendant et après les futures élections.
Que Dieu et nos Ancêtres nous accompagnent vers la libération de notre pays.
Etienne Francky Meba Ondo
Dit Meboon Môôn Meba Ondo
Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *